Soutien à la gratuité de l’enseignement primaire:  la Banque mondiale s’active

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Le projet d'urgence sur l'équité et le renforcement du système éducatif a été au coeur des échanges entre une délégation de la Banque Mondiale et le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba ce lundi à Kinshasa. Jean-Christophe Carret, directeur pays de la Banque mondiale pour la République démocratique du Congo, la République du Congo, la République centrafricaine et le Burundi, a expliqué la teneur de ce projet d’un millard USD.

« Les principaux axes de ce projet sont au nombre de quatre ou cinq. Le premier consiste à s’entendre sur un plan d’action sur trois ans dans le secteur de l’éducation primaire avec notamment s’entendre sur où sont sur l’ensemble du territoire les zones rouges, c’est-à-dire les zones où la politique de gratuité a emmené un afflux très important d’élèves dans les écoles supplémentaires. Une partie de ce projet permettra au gouvernement de construire en urgence des salles de classe nécessaire à l’accueil de nouveaux élèves », a t-il expliqué au sortir des échanges avec le Premier ministre.

La problématique des enseignants non payés également est prévue dans le cadre de ce projet.

« S’entendre aussi sur l’identification des enseignants qui, pour l’instant ne sont pas payés, avant de payer ces enseignants, c’est très important d’avoir un processus d’identification des enseignants », a t-il ajouté.

Le projet prévoit également l’amélioration des comportements et de la qualité des enseignants.

« Le troisième axe, c’est s’entendre sur un code de conduite que devront signés tous les enseignants. Il y a aussi des disparités dans la qualité des enseignants. Certains sont très bons, les autres les sont moins », a t-il dit.

Un possible examen de ce projet par le conseil d’administration de la Banque mondiale est prévu à la fin du mois de mars. Et son entrée en vigueur dans les semaines qui suivront. Une unité de projet est déjà en place pour coordonner l’ensemble du projet.