Mettant en avant les 120 millions d’hectares de terres arables que possède la RDC, le chef de l’Etat Félix Tshisekedi a fait savoir, ce jeudi 24 octobre, lors du sommet Russie-Afrique, à Sotchi, que la RDC peut atteindre l'autosuffisance alimentaire et nourrir environ 2 milliards de personnes avec possibilité de résorber deux fois le déficit alimentaire mondial.
Pour Félix Tshisekedi, l’Afrique devrait privilégier le secteur agricole au secteur des mines pour son émergence.
« Le modèle de développement durable que j’ai choisi consacre le primat de l’agriculture sur les mines. Avec ses 120 millions d’hectares de terres arables, le lac Tanganyika, le plus poissonneux et le deuxième lac au monde par le volume et la profondeur après le lac Baïkal, mon pays peut atteindre l’autosuffisance alimentaire et nourrir 2 milliards de personnes en résorbant ainsi deux fois le déficit alimentaire mondial », a déclaré Félix Tshisekedi.
Et de poursuivre :
« Le chemin qui mène de la pauvreté au bien-être a été balisé par les agendas 2030 des Nations Unies et 2063 de l’Union Africaine auxquels s’ajoute le lancement de la zone du libre-échange continental africaine pour lequel l’Afrique sollicite l’accompagnement de la communauté internationale, en général, et de la Russie, en particulier ».
Pour Félix Tshisekedi, ce sommet tenu à Sotchi ne sera couronné de succès que si les différentes résolutions aboutissaient notamment aux financements innovants des investissements en Afrique.
« Je considère que ces assises de Sotchi ne seront un succès que dans la mesure où la mise en œuvre de leur résolution permettra notamment l’installation des usines locales de transformation dans le secteur des industries extractives et de l’agro-alimentaire, le transfert des technologies, la modernisation des infrastructures et l’accessibilité aux financements innovants des investissements », a conclu le chef de l’Etat.
Devant plusieurs chefs d’Etat et hommes d’affaires, Tshisekedi a donc plaidé pour des gros investissements en Afrique en vue d’éviter la dépendance des Etats au secteur minier, qu’il considère comme un frein à l'émergence des Etats africains.
Japhet Toko