RDC : Gabriel Mokia visé par une enquête pour "violence corporelle" (Police)

Ph. Droits tiers

Le commissariat provincial de la police nationale congolaise ville  de Kinshasa a annoncé, ce jeudi 27 Juillet 2019 , l'ouverture d'une enquête pour "établir la responsabilité ou pas" de l'ancien candidat à l'élection présidentielle, Gabriel Mokia, dans des actes de "violence corporelle" contre deux civils.

La police a décidé d'ouvrir cette enquête après qu'une vidéo a circulé sur la toile, montrant Mokia entrain de tabasser deux personnes que la police présente comme des agents de la société "New clean tenue par une personne en conflit avec Gabriel Mokia à propos de la parcelle" où les faits se sont produits.

L'homme qui voulait devenir président de la République était assisté par deux personnes pendant qu'il violentait ses victimes. Ces images ont circulé dans les réseaux sociaux, provoquant une indignation.

 

Mokia administre des coups
Capture d'écran 

Mokia avait conduit "personnellement ces deux individus à la police et a porté plainte contre eux.", lit - on dans le communiqué de la police.

Elle affirme qu'elle n'était pas informée, au moment du dépôt de la plainte, des "actes répréhensibles" posés par Mokia contre les deux accusés.

 

Défait à la dernière présidentielle, Mokia est president du Mouvement des démocrates congolais (MDC).

Il a déjà connu la prison pour des violences physiques. Il avait été condamné en 2010 à 42 mois de servitude pénale principale pour offense au chef de l’Etat, coups et blessures volontaires et injures publiques.

Il était poursuivi pour coups et blessures volontaires sur Benoit Yolama, un membre de la Majorité présidentielle (MP) avec lequel il s'était livré à un ring sur un plateau de télévision au cours d’une émission de débat politique.

Christine Tshibuyi