Joseph Kabila s’est réjoui de l’organisation des élections le 30 décembre. Dans son message à la nation, il a présenté la RDC comme une démocratie.
« Il n’y a pas de doute. Le République Démocratique du Congo est aujourd’hui non seulement une République mais, bien plus, une démocratie. Il s’agit là d’un deuxième acquis à préserver, après celui nous légué par les pères de l’indépendance, à savoir : un pays libre et uni », a-t-il dit dans ce message retransmis à la télévision nationale.
Joseph Kabila et le gouvernement avaient décidé de rejeter l’offre financière et logistique de la communauté internationale pour l’organisation du processus électoral. Il en a également fait mention subtilement dans son message.
« Vous ne me contredirez pas ! Il reste à poursuivre des réformes institutionnelles en vue de la rationalisation des coûts opérationnels excessifs des processus électoraux (…). De la même manière qu’il s’en est approprié lors des précédentes étapes, à savoir : la préparation et l’adoption des dispositions légales nécessaires au processus, la mise en place de la Commission Electorale Nationale Indépendante, l’organisation du financement de l’ensemble du processus, la publication du calendrier électoral, l’enrôlement des électeurs, l’enregistrement des candidatures et, bientôt, la tenue des élections proprement dites, le peuple congolais est demeuré maître de son processus. Ainsi, il prouve à la face du monde qu’il en connaît les vrais enjeux : ceux de l’affirmation de sa dignité et de la consolidation de sa souveraineté », a-t-il ajouté.
Sur un même ton, il est revenu sur l’indépendance de la CENI.
« C’est ici aussi le lieu d’en appeler au respect des règles du jeu. Notre Constitution, et toutes les parties aux différents accords l’ont reconnu, ne confère la compétence d’organiser les scrutins et d’en publier les résultats qu’à la CENI, elle seule et, in fine, à la Cour Constitutionnelle », a encore déclaré Kabila.
Il a également déclaré que les mesures ont été prises pour sécuriser notamment les candidats.
« Je voudrais, en outre, rassurer notre peuple que les dispositions ont été prises avec le Gouvernement pour sécuriser toutes les parties prenantes au processus (Candidats comme électeurs, y compris les observateurs) », a-t-il dit.