José João Manuel, l’ambassadeur angolais en poste à Kinshasa, a rejeté les accusations de brutalité pendant les expulsions de son pays des Congolais.
Reçu par le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Léonard She Okitundu, jeudi, le diplomate s’est expliqué: « Comme vous pouvez l'imaginer, l'Angola ne savait pas qui était dans ses zones minières, c'est après cette enquête qu'on a pu détecter qu'il y avait plusieurs nationalités, et comment est-ce que le gouvernement Angolais pouvait informer les autorités congolaises à propos de ça parce qu'on ne savait pas qui était là ? ».
Les Angolais avaient été prévenus, d’après lui.
« Les autorités angolaises avaient cette intention de prévenir. On avait prévenu les Angolais de ne pas s'en prendre aux étrangers. Je regrette de ce qui s'est passé mais je reprends pour dire qu'il n'y avait pas barbarie. S'il faudrait faire l'enquête, on peut la faire. Le gouvernement angolais n'a pas peur de cette enquête, il n'y a pas eu des gens molestés, il n'y a pas eu barbarie. Les gens qui sont retirés de ces zones là, ils sont des illégaux et le gouvernement angolais voulant réorganiser son économie a retiré ces gens là parce qu'ils exploitaient illégalement », a t-il ajouté.