<span style="font-weight: 400;">À quelques jours de la date des dépôts des candidatures pour la présidentielle et les législatives nationales, rien n'est encore décidé au sein de l'opposition congolaise quant à la désignation d'un candidat commun pourtant donné comme acquis sur le principe par les différents partis.</span><span style="font-weight: 400;">
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</span><span style="font-weight: 400;">De la volonté exprimée, rien ne sort. Et même, aucune rencontre n'est au programme pour les prochains jours. Une sorte de léthargie qui rappelle 2011 ou presque. À cette époque, aucun candidat commun de l'opposition ne sera désigné. L'opposition portera alors plusieurs têtes avec les résultats que personne n'ignore.</span><span style="font-weight: 400;">
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</span><span style="font-weight: 400;">Face à cette opposition qui, de l'avis des analystes politiques, est peut-être mal organisée ou mal structurée, est né un FCC qui, à ce jour, semble engranger des recrues et étend même ses racines au sein de l'élite du pays. </span><span style="font-weight: 400;">
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</span><span style="font-weight: 400;">La pléthore des candidatures déclarées au sein de l'opposition semble visiblement compliquer la tâche, estime l'opinion qui redoute le spectre de 2011 avec des conséquences, notamment une crise politique dont les effets se font encore sentir aujourd'hui.</span><span style="font-weight: 400;">
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</span><b>Un pari impossible ? </b><span style="font-weight: 400;">
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</span><span style="font-weight: 400;">Si au sein de l'opposition, on semble y croire encore, le débat entre partis politiques et organisations s'est enlisé. Aucune rencontre, aucune date et aucun canevas. </span><span style="font-weight: 400;">
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</span><i><span style="font-weight: 400;">"C'est pourtant au sein de l'opposition que l'on devait enregistrer des signataires d'une charte pour la désignation d'un candidat commun. Le pouvoir a raflé l'idée et voilà ce que ça donne",</span></i><span style="font-weight: 400;"> a déclaré un analyste politique. </span><span style="font-weight: 400;">
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</span><span style="font-weight: 400;">Un débat par médias interposés a mis au grand jour le désaccord. Alors que l'UNC se disait optimiste quant à la désignation du candidat commun même après le dépôts des candidatures, ENSEMBLE, lui, pense plutôt que c'est le contraire qui devait se faire</span><i><span style="font-weight: 400;">. "Il est plus facile de gérer les non dépôts de candidatures que leurs retraits",</span></i><span style="font-weight: 400;"> a laissé entendre Delly Sesanga.</span><span style="font-weight: 400;">
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</span><span style="font-weight: 400;">On retiendra pourtant que l'UDPS et Ensemble avait harmonisé les vues sur la question du candidat commun. Mais à ce jour, aucune avancée significative n'est encore enregistrée. Les dépôts des candidatures pour la députation provinciale, premier exercice, a sans doute révélé le malaise d'une mission quasiment vouée l'échec.</span><span style="font-weight: 400;">
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</span><b>Jean-Pierre Bemba, le trouble-fête?</b><span style="font-weight: 400;">
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</span><span style="font-weight: 400;">Facteur inattendu et pièce troublante d'une machine au mode d'emploi visiblement non maîtrisé, le retour de Jean-Pierre Bemba sur le devant de la scène brouille les calculs. </span><span style="font-weight: 400;">
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</span><i><span style="font-weight: 400;">“Je crois en la sagesse de l'opposition, parce que si nous y allons en ordre dispersé, nous allons perdre ces élections. Aujourd'hui, Jean-Pierre Bemba représente une solution pour les Congolais” </span></i><span style="font-weight: 400;">, avait déclaré à ACTUALITE.CD Adolphe Voto, cadre du MLC.</span><span style="font-weight: 400;">
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</span><span style="font-weight: 400;">Pour le MLC, en tout cas, il est raisonnable de faire avec Bemba comme candidat commun. C'est la proposition faite par le récent congrès de son parti. Une difficulté de plus. </span><span style="font-weight: 400;">
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</span><i><span style="font-weight: 400;">"Pendant que l'opposition s'éparpille avec l'annonce de la candidature de JP Bemba à la Présidentielle de décembre , le FCC recrute le plus crédible des historiens congolais. Et pourtant, juste un candidat commun de l'opposition suffirait à battre le candidat du FCC"</span></i><span style="font-weight: 400;">, a constaté pour sa part Brandon Midagu.</span><span style="font-weight: 400;">
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</span><span style="font-weight: 400;">Katumbi, Tshisekedi, Kamerhe, Matungulu, Tshiani, Bemba ou autre, la donne semble de plus en plus complexe pour le choix de la personnalité qui devrait assurer les intérêts de tous. Quand on sait que la caution fixée pour le dépôt de la candidature s'élève à 100.000 USD, on peut donc conclure que personne ne serait prêt à perdre une telle somme pour laisser la vedette à un autre. </span><span style="font-weight: 400;">
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</span><span style="font-weight: 400;">Le FCC, lui, sans avoir annoncé le nom d'un quelconque candidat et même sans programme de gouvernance, attire du monde. Comme quoi, la nature a horreur du vide.</span>
<b>Jacques Kini</b>