<b>L’opposant exilé et candidat déclaré à l’élection présidentielle du 23 décembre, Moïse Katumbi a annoncé lundi 25 juin qu’il rentrera en République démocratique du Congo (RDC) entre fin juillet et début Août prochains pour déposer sa candidature. </b>
<i>“Je ferai campagne au pays car c'est mon droit et mon devoir, ne craignez rien! Entre le 24/07 et le 08/08 je serai à Kinshasa pour m'enrôler. Pour les élections, des préalables doivent être respectés : pas de machine à voter, décrispation politique car Kabila n'a pas à choisir ses candidats”</i>, a déclaré Katumbi sur le réseau social Twitter.
https://twitter.com/moise_katumbi/status/1011248933455192064*
Président de la plate-forme “Ensemble pour le changement” , il a échangé lundi avec ses 444 000 followers de son compte Twitter dans le cadre d'une session qu'il a hashtagué #AskMoise.
Déjà sous le coup d’une condamnation à trois ans de prison pour stellionat, Katumbi s’est exilé en Belgique depuis Juin 2016 après que la justice congolaise l’a inculpé d’atteinte à la sûreté de l’Etat pour un recrutement présumé de mercenaires.
L’opposant a plusieurs fois annoncé son retour “imminent”, mais se voit contraint par des menaces de Kinshasa qui a maintes fois promis de l’arrêter une fois sur le sol congolais.
En Juin 2017 , il avait annoncé un retour “imminent” avec la dépouille du leader historique de l’Opposition Étienne Tshisekedi mort en février de la même année (2017) en Belgique et dont le corps n’a jamais été rapatrié ni inhumé.
<i>“Je retourne au pays avec le corps d’Étienne Tshisekedi qui traîne encore en Belgique, comme je l’avais annoncé avant, mais cette fois j’ai la lettre de Human Rights après avoir porté plainte contre l’État congolais dont la justice est inféodée, maintenant j’ai la réponse et la garantie qui me rend un homme libre”</i>, déclarait Katumbi ancien proche influent de Joseph Kabila.
Spoliation d’un immeuble à Lubumbashi, recrutement présumé des mercenaires étrangers, nationalité italienne ou alors passeport falsifié, les ennuis judiciaires se sont accumulés sur l’opposant ex-gouverneur du Katanga.
Ses proches et l’Opposition dénoncent régulièrement un “acharnement” du régime en place pour écarter Katumbi de la course à la présidentielle.
<b>Stanys Bujakera Tshiamala</b>
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