<b><i>Le secrétaire général de la plateforme “Ensemble”, Delly Sesanga, réagit à l'intransigeance du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Naanga, sur l'usage de la machine à voter aux prochains scrutins. Sesanga explique que la position du président de la CENI traduit l'instrumentalisation de la centrale électorale qui serait, selon lui, au service d'une “</i><em>dictature</em><i>”.</i></b>
Ce vendredi, Corneille Nangaa a affirmé sur RFI que sa mission “<em>est d’organiser les élections (...) nous allons voter avec des machines à voter, le 23 décembre, et nous sommes bien engagés pour ça</em>”.
<i>“La CENI est chargée d'organiser les élections comme facteur de paix et non comme vecteur d'instabilité. Par ses affirmations, Corneille Nangaa sort de son rôle en devenant l'instrument d'orchestration de la catastrophe électorale planifiée par les kabilistes au service de la dictature”</i>, a dit Delly Sesanga sur son compte Twitter. Des propos qu'il a confirmés à ACTUALITE.CD ce vendredi 22 juin 2018.
Bien que sujet des controverses, Corneille Nangaa insiste que, le dimanche 23 décembre 2018, le vote se fera bel et bien au moyen de la machine à voter.
Le président de la CENI s’est également opposé à l’idée d’un nouvel audit tel qu’exigé par l’opposition, pour élaguer du fichier électoral les 16% d’électeurs sans empreintes.
A quelque six mois de la tenue des élections, la CENI compte convoquer l’électorat le 23 juin et ouvrir les bureaux de réception et traitement des candidatures (BRTC), le 24 du même mois.
<b>Stanys Bujakera Tshiamala</b>