Corneille Nangaa, président de la CENI, a débuté des changes avec les groupes parlementaires au sujet du projet de révision de la loi électorale. Ces discussions vont se poursuivent vendredi avec comme objectif de rencontrer et de discuter avec tous les 14 groupes parlementaires.
Il ressort des échanges de ce jeudi que presque toutes les innovations ont été acceptées. L’un des grands points à avoir provoqué des échanges houleux est celui de l’instauration d’un seuil d’éligibilité de 0,5 à 3% au niveau national. En clair, dans le projet de révision de la loi électorale, pour participer à la distribution des sièges, un parti doit atteindre 0,5 à 3% des suffrages valables à l’échelon national. Ce seuil serait pris en considération dans toutes les circonscriptions même les uninominales pour une justice entre candidats et partis politiques.
L’objectif du seuil au niveau national, expliquent les experts de la CENI, est d’encourager les partis à tendance nationale répandus sur l’étendue du territoire national ayant un discours unificateur national et non clanique. Aux législatives provinciales, la CENI propose l’instauration d’un seuil d’éligibilité de 0,5 à 3% au niveau de la province.
Pour sa part, le bureau de la CENI dit espérer que cette loi soit adoptée avant le 30 novembre pour être promulguée au plus tard le 15 décembre 2017.