Human Rights Watch participe à la 61ème Session ordinaire de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples du 1er au 15 novembre 2017 à Banjul (Gambie, siège de la Commission). A cette occasion, l’ONG a demandé à la commission de faire pression aux dirigeants congolais pour qu’ils ouvrent l’espace politique et facilitent les enquêtes dans les Kasaï.
<i> « Nous prions la Commission de faire pression sur les autorités congolaises pour qu’elles ouvrent l’espace politique, notamment en libérant les prisonniers politiques et en autorisant les manifestations pacifiques, et pour qu’elles collaborent pleinement avec les enquêtes internationales en cours sur les abus perpétrés dans la région des Kasaï », </i>dit HRW.
L’ONG a également demandé une enquête indépendante sur la répression des manifestations politiques.
<i>«Enfin, nous exhortons la Commission à mener une enquête indépendante sur la répression à l’encontre de manifestants pacifiques et sur les arrestations arbitraires, motivées par des raisons politiques, de défenseurs des droits humains, d’activistes pro-démocratie et de partisans de l’opposition en RDC, et à contribuer à ce que les auteurs de ces violations soient traduits en justice de manière appropriée», </i>ajoute HRW dans sa communication à l’intention des participants à cette session.
La RDC est représentée à cette session par Marie-Ange Mushobekwa Likulia, ministre des Droits humains, qui a assisté à la présentation et à l’examen du document englobant les rapports périodiques sur la RDC, couvrant la période 2008-2015 (11ème, 12ème, 13ème rapports périodiques).
Conformément à l’article 62 de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, les États parties à la Charte doivent soumettre tous les deux ans, un rapport sur les mesures d’ordre législatif ou autre prises en vue de donner effet aux droits et libertés reconnus et garantis par la Charte.