Nangaa : "Je ne peux pas dire que je vais faire telle chose à telle date quand je sais que je n'y arriverai pas"

Le président de la Ceni a déclaré que sa structure ne peut pas publier un calendrier dans l'état actuel de la situation. Pour Corneille Nangaa, la publication du calendrier électoral dépend de la dimension technique, budgétaire et politique.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100">"Je ne peux pas vous dire que je vais faire telle chose à telle date quand je sais que je n'y arriverai pas. Si la Ceni dit qu'elle va organiser les élections à telle date, tout le monde va se mettre à compter. On est très exigeant avec la Ceni"</blockquote>
Le président de la Ceni a salué la résolution 2348 du Conseil de Sécurité des Nations Unies qui donne à la MONUSCO un mandat précis d'appui technique à son institution. Ce qui, pour lui, va permettre de résoudre les questions techniques.

Pour Nangaa, la dimension financière dépend essentiellement du budget que le gouvernement devra mettre à la disposition de la centrale électorale.

<em>"Pas de date sans savoir combien le gouvernement va débloquer"</em>, a déclaré Corneille Nangaa.

La dimension politique n'est pas à négliger, pour le président de la Ceni. Selon lui, les acteurs politiques devraient être plus responsables. Il soutient que l'organisation des élections en décembre 2017 dépendait de la mise en œuvre de l'accord à partir de janvier. Il déplore que, 4 mois après, les acteurs ont discuté de tout sauf des élections.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100">"Il est nécessaire que les politiques assument ce qu'ils disent. En décembre, ça dépendait de l'accord qui devait être mis en place en janvier. Quatre mois après, on peut dire qu'ils discutent de tout sauf des élections", dit Nangaa.</blockquote>