24 avril : Le PLD accuse le pouvoir en place d’étouffer la démocratie en RDC

Le Parti Libéral pour le Développement (PLD) a, dans un communiqué, demandé ce lundi 24 avril 2017 aux autorités congolaises d’appliquer les principes démocratiques, 27 ans après l’instauration du multipartisme par le président Mobutu.

Pour ce parti de l’opposition, le peuple congolais devrait exiger la tenue des élections dans bref délai.

<em>«L’implication du peuple, oxygène de la démocratie, décontenancée par des élections criblées et jonchées des tricheries, des délais non respectés pour la tenue des élections, la crise de légitimité frappe tous les animateurs des institutions politiques, est importante. L'opposition politique, espoir pour l'alternance, est muselée et délibérément divisée. Bien que sacralisée par l'article 8 de la constitution et son statut reconnu par la loi du 4-12-2007, l'opposition politique existe de fait, fonctionne de manière informelle alors qu'elle est reconnue comme une institution et a droit a un budget pour son fonctionnement»</em>, indique le parti cher à Jean Paul Lumbu Lumbu.

Le PLD pointe du doigt le régime en place et la majorité au pourvoir qu’il accuse d’empêcher la démocratisation de la RDC.

<em>«Le régime et la MP jouent le double jeu. Pour ce faire, ils sont pyromanes et en même temps sapeurs pommiers. Ils bloquent délibérément le processus tendant à doter l'opposition de son porte-parole, symbole de son unité, pour tenter, enfin, de la discréditer devant le peuple. Diviser pour mieux régner. Toutes les batteries sont mises en marche pour diviser l'opposition politique et, ainsi, étouffer la possibilité d'une alternance démocratique crédible. Les droits humains, thermomètre de la démocratie, constamment violés : la jouissance des droits sociaux et économiques, les droits civils et politiques, les droits collectifs n'est pas garantie à la majorité des citoyens lambda ».</em>

Le Parti Libéral pour le Développement déplore aussi l’insécurité grandissante qui sévit dans plusieurs parties du pays. Pour illustration, cette formation politique cite les tueries dans les provinces du Nord-Kivu, Kasaï et Kongo Central Bas-Congo, ajoutant que «27 ans après, le peuple congolais ne connaît la démocratie que de nom».

<strong>Patrick Maki</strong>