<span style="font-weight: 400;">Le ministre des médias Lambert Mende a déclaré, lors d’une interview accordée le 26 décembre 2016 à ACTUALITE.CD, que l’arrêt des poursuites contre les exilés et relaxation des prisonniers dont les noms ont été listés dans le cadre de la mesure de décrispation politique dépend de la décision de la justice congolaise et non du gouvernement congolais.</span>
Le Rassemblement qui a remis une liste de personnes devant être relaxées, attend de la part de Joseph Kabila des signes concrètes de décrispation politique. Selon le porte-parole du gouvernement, ce problème ne relève en aucun cas du gouvernement.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90"><span style="font-weight: 400;">« </span><i><span style="font-weight: 400;">Ce n’est pas nous qui jugeons ces gens-là. Le gouvernement n’arrête pas. Il n’y a que les juges et les magistrats qui peuvent le faire et cette affaire leur a été confiée (…) Ces gens ont affaire à la justice</span></i><span style="font-weight: 400;"> », a déclaré Lambert Mende au micro de ACTUALITE.CD tout en révélant que les magistrats et la commission sont déjà à pied d’œuvre à propos de cette mesure de décrispation.</span></blockquote>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90"><i><span style="font-weight: 400;">« Soyez patients ! D’ici-là les magistrats vont répondre conformément à leur conviction »</span></i><span style="font-weight: 400;"> a rassuré le porte-parole du gouvernement.</span></blockquote>
Rappelons qu’il avait été demandé à Joseph Kabila de prendre des décisions en faveur notamment de de Jean-Claude Muyambo, Eugène Diomi Ndongala, Antipas Mbusa Nyamwisi, Roger Lumbala, Anzulumi Bembe et Moïse Monidela et Moïse Katumbi afin de faciliter les bons offices menés par les évêques.