Le Centre des Droits de l’Homme et du Droit Humanitaire CDH en sigle et JUSTICIA Asbl, deux ONG basées à Lubumbashi se disent vivement préoccupées par <em>« l’enlèvement, la détention illégale, et le traitement inhumain </em><em>et dégradant</em><em> de Maitre MASONGO KIBOMBO, Avocat au Barreau de Lubumbashi. »</em>
Au moins neuf autres avocats seraient recherchés par l’ANR d’après, Grégoire Mulamba, secrétaire général de CDH, contacté par ACTUALITE.CD. D’après la même source, ils sont tous soupçonnés d’avoir collaboré à l’exfiltration de Chantal Ramazani Kazuri, cette juge qui s’est exilée en France après avoir dénoncé des pressions dont elle serait victime suite au refus de poser sa signature sur le jugement condamnant Moise Katumbi à trois ans de prison.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><em>« Le 21 décembre 2016, maitre MASENGO KIBOMBO fut enlevé de son domicile comme un vulgaire monsieur , par les agents de l’Agence Nationale de renseignement , ANR en sigle au motif qu’il serait impliqué dans des troubles de MATIPISHA et qu’il détiendrait plus de cinq millions de francs Congolais pour cette opération. Nous apprenons d’autres sources qu’un montage proviendrait du Parquet général qui le soupçonnerait d’avoir facilité la fuite de Madame RAMAZANI, juge au tribunal de paix Kamalondo ville dans l’affaire opposant le Ministère public contre Monsieur Moise KATUMBI CHAPWE, »</em> affirment les deux associations.</blockquote>
Le Centre des Droits de l’Homme et du Droit Humanitaire(CDH) et JUSTICIA Asbl disent déplorer cet « enlèvement », d’un avocat par les agents de l’ANR, <em>« sans avoir obtenu préalablement informé le Procureur Général près la Cour d’Appel de Lubumbashi, ni le Conseil de l’Ordre ni même Madame le Bâtonnier du Barreau de Lubumbashi. »</em>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><em>« Le CDH et JUSTICIA Asbl exigent la libération immédiate et sans condition de Maitre MASENGO ainsi que la cessation de toute tracasserie judiciaire contre les avocats pour des motifs farfelus et elles demandent aux avocats de Lubumbashi de tout mettre en œuvre pour faire cesser ces actes d’arrestation de leurs pairs qui ternissent l’image de prestige du barreau, »</em> ajoutent les deux ONG.</blockquote>