La militante du mouvement citoyen la Lutte pour le changement (LUCHA), Gloria Sengha, arrêtée depuis le 16 décembre 2016, a été relâchée ce mardi 27 <em>décembre au matin. </em>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><em>« J’étais arrêtée sur l’avenue ex-24 novembre. Des gens en tenue civile m’ont braquée, m’ont prise et jetée dans une jeep. Ils me connaissaient par mon nom. Ils avaient également arrêté un autre militant. A l’intérieur, il y avait notamment un agent de la Police militaire et un autre de la Garde républicaine. Ils ont pris tout ce que j’avais : 120 dollars américains et mon téléphone. Ils m’ont interrogée sur le financement de la LUCHA. Ils nous ont ensuite conduist au Camp Tshatshi. Ils m’ont jetée dans une cellule. C’est là où j’ai passé dix jours. Ce n’est que le jour de Noel que j’ai été auditionnée. Le lundi, on a été conduit à l’ANR qui se trouve près de la primature, » </em>a-t-elle dit à ACTUALITE.CD quelques minutes après sa libération.</blockquote>
Elle dit avoir été frappée.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100">« J’ai été maltraitée. Il faut aussi parlé des tortures morales. Il y avait un capitaine qui était là et qui disait qu’il me connaissait ». On m’a tabassée le jour de mon arrestation, dans la voiture. J’étais blessée aux lèvres. »</blockquote>
23 ans et membre de la Lucha depuis un an, Gloria Sengha dit qu’elle continuera avec la lutte.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100">«<em> Je n’abandonne pas la lutte. Je reste combattante jusqu’à la mort. C’est une étape de la vie. Je continue la lutte avec plus d’énergie. »</em></blockquote>
La veille, son père, qui est venu de Mbuji-Mayi à la recherche de sa fille avait lancé un cri de détresse sur ACTUALITE.CD.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><em>« Si elle a commis une infraction qu’on la transfère devant les cours et tribunaux. Je veux voir ma fille. Je veux la voir, mais je ne sais par où commencer ? A l’ANR ? »</em> s’était-il interrogé.</blockquote>