Le cardinal Laurent Monsengwo a adressé un message clair au pouvoir de Kinshasa. Dans sa prédication à l’occasion du réveillon de Noël, l’archevêque de Kinshasa a également soutenu les jeunes actifs dans les mouvements de revendication citoyenne et politique.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><em>« Il est plus facile de tuer que de ne pas tuer. Il est plus facile de céder à la violence que de résister à la force. Il est plus beau d’être artisan de la violence. Il n’y a pas de grandeur à manier les armes pour tuer les gens. Le fait de prendre le pouvoir par les armes ne justifie pas qu’on ne puisse le quitter que par les armes. Il est révolu le temps où l’on prenait le pouvoir par les armes ; il est révolu le temps où l’on cherchait à conserver le pouvoir par les armes, en tuant son peuple. Ces jeunes ne réclament que leurs droits de vivre un peu plus dignement ! Prenons garde, mes frères et sœurs, car quiconque tue par l’épée, périra par l’épée,»</em> a dit Monseigneur Monsengwo.</blockquote>
Pour le contexte, la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENC0) est sur le point de décrocher un accord politique engageant pouvoir et opposition et qui devrait déboucher sur l’organisation du scrutin présidentiel fin 2017. La reprise des travaux est prévue pour le vendredi 30 décembre.