Alors que la cérémonie de clôture solennelle est attendue dans les prochaines heures, certaines sources proches de la Cenco annoncent qu’un accord a été trouvé entre le Rassemblement, le Front pour le Respect de la Constitution et les signataires de l’accord du 18 octobre. Contacté par ACTUALITE.CD, Peter Kazadi, conseiller juridique d’Etienne Tshisekedi, parle de certains points essentiels sur lesquels les différentes composantes se sont mises d’accord mais révèle néanmoins qu’il reste encore des divergences qui bloquent la signature officielle de l’accord.
<strong>Est-ce qu’un accord a été trouvé entre les parties prenantes ?</strong>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">L’accord n’est pas formellement conclu. Mais tout laisse présager que cet accord sera affectivement conclu dans la mesure où à plus de 80% des parties se sont mises d’accord. Il reste quelques points de suspens que nous attendons régler d’ici 11 heures.</blockquote>
<strong>Quels sont les points des divergences ?</strong>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">Le problème reste maintenant autour du gouvernement de la transition qui doit être conduit par le Rassemblement tel que ce dernier l’exige tandis qu’en face de nous il y a des gens qui veulent qu’il soit libellé que le gouvernement sera dirigé par un ministre proposé par l’Opposition. Il y a également la question de partage de responsabilité au niveau des provinces. Puisque nous avons estimé qu’étant donné que le principe de partage s’est appliqué au niveau national, il serait également juste que ce même principe soit appliqué au niveau des gouvernements provinciaux pour assurer l’équilibre et la représentativité de tous en cette période où nul n’a la légitimité du peuple.</blockquote>
<strong>Qu’en est-il de la décrispation du climat politique ?</strong>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">Sur ce terrain-là le pouvoir est resté sous un mutisme. Mais le ministre de la justice nous a rassuré une commission de haut magistrat a été mis en place pour examiner cas par cas et nous attendons avoir l’effet dans les heures qui viennent.</blockquote>
<strong>Quels sont les points des convergences ?</strong>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">Nous sommes tombés d’accord sur plusieurs points des convergences notamment le fait que Kabila doit rester à la tête du pays pendant douze mois. Le président Tshisekedi doit présider la haute-autorité chargée de suivi de l’accord et du processus électoral. Et d’autres points c’est sur le calendrier électoral, les séquences électorales, tout le monde est d’accord qu’on doit avoir les élections en 2017. Voilà les points majeurs sur lesuqels nous sommes d’accord.</blockquote>
Interview réalisée par Stanys Bujakera