Les militants de l’UDPS tués les 19 et 20 septembre 2016 seront inhumés ce mardi 1<sup>er</sup> novembre 2016 cimetière de Kinkole. La veille à l’occasion de la levée des corps, quelques échauffourées ont été signalées devant le siège de l’UDPS entre deux fractions se présentant comme des militants.
<em>« Ce n’est pas une activité politique. C’est il y a affrontement avec la police, cela ne devrait pas venir de l’UDPS. Il ne faut pas qu’on nous interdise de pleurer nos morts, »</em> a dit à ACTUALITE.CD Peter Kazadi, conseiller juridique d’Etienne Tshisekedi.
Ce mardi, c’est Jean-Marc Kabund, le secrétaire général du parti, qui devrait s’exprimer au nom d’Etienne Tshisekedi.
D’après le parti d’Etienne Tshisekedi, 12 personnes avaient été tués au siège de l’UDPS. Certaines familles n’auraient pas supporté le temps pris par l’UDPS et avaient décidé d’enterrer elles-mêmes par leurs propres moyens. C’est donc 6 corps qui ont été exposé ce lundi.
Pour rappel, ces personnes ont été tuées à l’occasion d’une manifestation appelant la CENI à convoquer le corps électoral conformément au « délai constitutionnel. » L’inhumation est prévue le mardi 1 novembre au Cimetière de Kinkole.
Ces obsèques se déroulent dans un climat tendu caractérisé par le rejet de l’accord politique issu du Dialogue facilité par Edem Kodjo.
Patient LIGODI