Le président Français, Emmanuel Macron a salué la signature, samedi à Doha (Qatar), de l’accord-cadre entre le gouvernement congolais et le mouvement rebelle AFC/M23, après plusieurs mois d’intenses négociations pour la paix dans l’Est de la RDC. Sur X, il félicite une étape qu’il qualifie de « véritable ouverture pour la paix et une lueur d’espoir ».
« Je salue l’accord signé à Doha entre la RDC et le M23. Après tant de souffrances, une véritable ouverture pour la paix et une lueur d’espoir pour tous. Merci à toutes les parties pour leur esprit constructif et au Qatar pour son rôle déterminant », écrit le chef de l’Etat français, qui promet le soutien de son pays pour la paix, la stabilité aux populations dans la droite ligne des résolutions de la conférence de Grands Lacs de Paris, en octobre dernier.
Cet accord-cadre, signé dans un contexte de méfiance entre les deux parties, s’articule autour de huit protocoles couvrant l’ensemble des problématiques liées à la crise : • Le mécanisme de libération des prisonniers (signé le 14 septembre 2025) ; le mécanisme de surveillance et de vérification du cessez-le-feu (signé le 14 octobre 2025) ; l’accès humanitaire et la protection judiciaire ; la restauration de l’autorité de l’État, les réformes et la gouvernance participative nationale ; les arrangements sécuritaires intérimaires et le DDR ; l’identité, la citoyenneté, le retour et la réinstallation des réfugiés et des personnes déplacées ; la relance économique et les services sociaux ; la justice, la vérité et la réconciliation.
Quelques heures après cet acte très attendu à l’échelle nationale et internationale, et dont l’issue déterminera la suite de l’accord de Washington, Kinshasa a sorti un communiqué dans lequel il salue « une étape décisive dans la quête d’une paix juste, inclusive et durable dans l’est du pays. »
Il indique que l’Accord-cadre de Doha fixe en effet les bases d’un processus destiné à mettre fin aux hostilités, à rétablir l’autorité de l’État et à consolider la stabilité nationale. Le gouvernement congolais réaffirme, par ailleurs, sa détermination à placer la paix, la sécurité et la dignité du peuple congolais au cœur de son action, précisant que les six autres protocoles restants feront, eux, l’objet de discussions deux semaines après la signature de l’Accord-cadre.
Samyr LUKOMBO