Assemblée nationale : Garry Sakata attend d’Aimé Boji un contrôle parlementaire « rigoureux » et « désintéressé »

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Garry Sakata

Nouvellement élu et installé Président de l’Assemblée nationale, Aimé Boji suscite de nombreuses attentes parmi les élus du peuple. 

Le député Garry Sakata appelle notamment le successeur de Vital Kamerhe à assurer un contrôle parlementaire « effectif » et mené de manière « désintéressée ».

« D’abord, nous attendons d’Aimé Boji que les missions de contrôle soient réellement effectives. Les ministres et les mandataires doivent se présenter chaque mercredi, conformément au règlement intérieur de notre Chambre, pour répondre aux questions prioritaires qui préoccupent notre population », a déclaré le député Sakata dans une interview accordée à actualite.cd.

Il insiste sur la nécessité d’un contrôle sans calcul politique.

« Ce contrôle doit se faire sans complaisance et de manière désintéressée. Le seul intérêt doit être celui du peuple qui nous a mandatés », a-t-il précisé.

L’élu de Bagata souhaite également que le nouveau speaker veille au respect strict du règlement intérieur.

« Ensuite, nous attendons du Président Boji le respect du règlement intérieur, parce qu’il a été élaboré pour être appliqué. Cela fait partie du jeu démocratique », explique-t-il.

Ancien membre de la Commission suivi et évaluation de l’Assemblée nationale, Garry Sakata appelle aussi Aimé Boji à renforcer le suivi des recommandations formulées par les députés à l’issue des vacances parlementaires.

« Enfin, nous attendons de lui un suivi rigoureux de nos recommandations issues des rapports des vacances parlementaires. Très souvent, ces recommandations restent lettre morte, ce qui décourage plusieurs collègues à rédiger ces rapports », regrette-t-il.

Aimé Boji Sangara a été élu le jeudi 13 novembre Président de l’Assemblée nationale. La cérémonie de remise et reprise s’est déroulée ce vendredi. Il succède à Vital Kamerhe, démissionnaire en début de cette session parlementaire après le dépôt d’une pétition visant sa destitution, signée par 263 députés.