La date du 8 août ne tient plus pour le début des discussions directes entre le gouvernement congolais et la rébellion de l’AFC/M23 à Doha (Qatar). Les délégations des deux parties n’ont pas effectué le déplacement, du moins jusqu’à ce jeudi après-midi, d’après plusieurs sources.
Face à ce qui paraît comme une impasse dans l’opinion, la médiation qatarie rassure que « les deux parties continuent de travailler avec le soutien du Qatar pour mettre en œuvre les dispositions énoncées dans la Déclaration de principes ».
« Cela inclut les négociations en cours visant à établir un mécanisme – avec la participation de la Croix-Rouge internationale – pour l'échange de prisonniers, qui a pris plus de temps que prévu initialement. Cependant, des progrès sont réalisés et, une fois qu'un accord aura été trouvé sur ce point, la mise en œuvre de l'accord devrait s'accélérer », a indiqué la médiation.
Les deux parties avaient jusqu’au 29 juillet au plus tard pour mettre en œuvre les dispositions de la Déclaration de principes qui comprend notamment les mesures de confiance avant d’entamer les discussions directes devant aboutir à un accord global inclusif de paix.
En ce qui concerne les mesures de confiance, le gouvernement avait confirmé que les personnes détenues seront bel et bien libérées des deux côtés avant d’entamer la prochaine étape des négociations à Doha en vue de parvenir à un accord global de paix. Mais à ce jour, rien n’est fait. Les prisonniers devaient être libérés des deux côtés. La rébellion avait déjà tranché qu’elle ne se rendrait pas à Doha une nouvelle fois si le gouvernement ne libère pas ses 700 membres/proches faits prisonniers. Ce, alors que les prochaines discussions devaient débuter ce vendredi 8 août pour espérer un accord de paix global de paix le 17 aout, conformément à la Déclaration de principes signé le 27 juin à Doha.