Plusieurs officiers généraux et supérieurs des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont été récemment interpellés et sont désormais assignés à résidence pour des faits « hautement répréhensibles liés à la sécurité de l’État », a annoncé samedi le porte-parole de l’armée, le général-major Sylvain Ekenge.
« Plusieurs officiers généraux et supérieurs des FARDC sont actuellement interpellés, mais ils le sont pour des faits hautement répréhensibles liés à la sécurité de l’État », a déclaré le général Ekenge lors d’une conférence de presse au quartier général de l’armée à Kinshasa.
Selon lui, la durée de leur détention « est prolongée conformément à la loi, sur demande du procureur, pour les besoins de l’enquête ». Les intéressés « sont assignés à résidence dans des conditions acceptables et placés sous le régime de la liberté contrôlée », a-t-il ajouté.
Ces précisions interviennent dans un contexte marqué par des accusations récurrentes de complots et de détournements au sein de l’armée.
Clément Mwamba