L'Agence pour la promotion de la classe moyenne congolaise (APROCM), service public du ministère congolais de l'Industrie et du Développement des PME, et Access Bank RDC ont signé, ce samedi 28 juin, à Kinshasa, un protocole d'accord pour un partenariat visant à renforcer l'accompagnement et l'accès des PME/PMI congolaises aux services bancaires.
« Ce partenariat consistera en un financement de 25 millions USD pour la première phase, couvrant le deuxième semestre 2025. Pour en garantir l'efficacité, il inclura un accompagnement en éducation financière via des formations, conseils, forums, cafés d'échange et foires pour PME, permettant ainsi aux producteurs d'exposer leurs produits et d'échanger avec les consommateurs finaux, tout en créant un écosystème effectif », a déclaré Adrien Chemsham Mbele, directeur commercial d'Access Bank RDC.
Selon lui, ce partenariat s'inscrit dans l'objectif d'Access Bank RDC d'impacter positivement l'Afrique en soutenant efficacement l'entrepreneuriat et les PME, « véritables piliers de l'économie nationale ».
« Nous donnons aux PME les moyens d'accéder au crédit, aux technologies de paiement et à des outils de gestion. Notre ambition est non seulement de les soutenir, mais surtout de les propulser », a-t-il ajouté.
Pascal Tchelo Mazombo, DG de l'APROCM, a salué un partenariat fondé sur la convergence de deux visions : « Celle d'un service public dédié à la promotion des classes moyennes congolaises, et celle du secteur privé engagé dans la transformation économique de notre pays ».
Il a souligné les défis des PME congolaises : difficultés d'accès au financement (manque de garanties, informalité sectorielle) et faible accompagnement technique.
« Notre responsabilité est de servir de passerelle entre porteurs de projets et institutions financières, conciliant idées et ressources, ambitions et résultats concrets », a-t-il expliqué.
Il a exprimé l'espoir que ce partenariat améliore les compétences entrepreneuriales grâce aux formations, puisse promouvoir l’emploi local (jeunes/femmes) et facilite la formalisation des entreprises informelles.
« Ce n'est pas un aboutissement, mais un début - un signal fort adressé à toutes les PME congolaises », a-t-il conclu.
Bruno Nsaka