Cardiopathie congénitale : " les mamans doivent suivre minutieusement les conseils des médecins par rapport à l'évolution de leurs grossesses" (femmes)

Trois femmes sur sept rencontrées ce vendredi 16 février affirment avoir connu le problème de cardiopathie congénitale durant leur grossesse et/ou à la naissance de leurs enfants.

Cette pathologie, selon Anne Biwata, économiste de formation et mère de 3 enfants dont un bébé d'un mois, impose une souffrance atroce aux enfants qui est insupportable pour les parents.

"Je pense que mon enfant en est victime parce que je n'ai pas suivi correctement mes consultations prénatales. Une chose que je regrette énormément et invite les femmes enceintes à respecter leurs différents rendez-vous," a-t-elle dit.

Et de poursuivre :

"La malformation au cœur de mon fils a été découverte à sa naissance. Il n'arrive pas à respirer correctement, s'essouffle trop et son thorax est un tout petit peu déformé. Pour le moment, on est hospitalisé, on suit le traitement, mais j'ai peur de perdre mon fils et je ne serai jamais prête à vivre sa mort," a-t-elle confié.

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Sandrine Pawu, enseignante à l'école maternelle, attribue, elle, la cause de la cardiopathie de sa fille au diabète dont elle a souffert durant sa grossesse. 

"J'avais des problèmes sérieux de santé (le diabète et des infections). J'ai suivi le traitement tel qu'on me le prescrivait à l'hôpital. Malheureusement, ma fille est venue au monde très fragile. Elle n'arrive pas à bouger ni à effectuer des mouvements. Les docteurs lient les signes qu'elle présente à ceux d'un AVC. Je prie chaque jour pour qu'elle reprenne des forces comme tout nourrisson et ne me quitte pas."

Pour Esther Mankasa, la cardiopathie congénitale a été découverte durant le 4e mois de sa grossesse. 

"On ne l'avait pas annoncé directement, mais vu l'attitude des médecins ce jour-là, les conseils d'après ma consultation prénatale et le traitement qui m'a été recommandé, j'avais compris qu'il y avait un souci avec mon enfant. » Deux jours après la naissance de mon garçon, j'ai constaté que l'enfant s'essoufflait trop pour téter et transpirait beaucoup. La sage-femme m'a expliqué qu'il avait un problème avec son cœur. J'ai été affectée et j'ai pleuré toute la nuit. Je voyais déjà sa mort proche après 3 ans de mariage sans enfants. Je priais chaque jour et demandais à Dieu de le guérir. Heureusement, après ces deux mois, les signes n'étaient plus aussi forts qu'avant et aujourd'hui, il y a 5 mois et 2 semaines, on est venu au contrôle, tout semble aller mieux."

Elle invite cependant les femmes dans sa situation à ne pas désespérer ni abandonner, mais à toujours se battre pour la survie de leurs enfants. 

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Nancy Clémence Tshimueneka