Le processus électoral a largement avancé en RDC. Après les opérations de vote, la publication des résultats provisoires de la présidentielle a eu lieu le 31 décembre 2023. Ils sont donné pour vainqueur, Félix Tshisekedi qui en aura pour un deuxième mandat à la tête du pays. Mais l’opposition n’a fait que commencer les critiques.
En plus de Moïse Katumbi et sa bande, composée de Delly Sesanga, Matata Ponyo, Franck Diongo et Serge Kikuni ; et Martin Fayulu et ses pairs Dénis Mukwege, Theodore Ngoy, Floribert Anzuluni, etc. ; il y a aussi le Front Commun pour le Congo, la famille politique de Joseph Kabila dont les cadres ont ouvertement critiqué la gestion de Félix Tshisekedi, réclamant le retour à l'ordre constitutionnel, contestant aussi le processus électoral.
La sénatrice Francine Muyumba, cadre du FCC, a réagi ces derniers jours soulignant l'importance du droit à la libre expression politique. Félix Momat, un autre cadre du FCC, a questionné le silence imposé à ceux qui ont organisé un "simulacre électoral" exposant le pays à une "risée planétaire".
Marie-Ange Mushobekwa, ancienne ministre des Droits humains et cadre du FCC, a quant à elle défendu la diversité des opinions au sein de la politique congolaise. Elle a souligné les différences fondamentales entre le FCC et le parti au pouvoir, affirmant que le FCC ne cherchait pas à copier l'opposition actuelle, mais plutôt à rester fidèle à ses principes.
Pour Ferdinand Kambere, cadre du PPRD, principal parti du FCC, si la Cour constitutionnelle sait suivre ce que tout le monde demande, les voix indépendantes comme les églises, la demande est l'annulation des élections.