Vital Kamerhe et Félix Tshisekedi affichent leur complicité retrouvée et évoquent déjà les défis à relever ensemble 

Vital Kamerhe et Félix Tshisekedi
Vital Kamerhe et Félix Tshisekedi

Deux heures d’échanges entre Félix Tshisekedi et son ancien directeur de cabinet, Vital Kamerhe. La rencontre de la cité de l’Union africaine ce mardi n’était pas qu’une simple visite de courtoisie. Les deux hommes ont évoqué leur volonté de consolider leur alliance, mais aussi des problèmes qui minent le pays.

« Nous avons parlé de l’amélioration des conditions de vie des congolais. Il y a déjà le projet des 145 territoires qu’il faut renforcer. Nous avons aussi parlé de la santé universelle en commençant par Kinshasa pour la maternité gratuité ». 

Si Vital Kamerhe n’a pas évoqué son avenir politique, il a cependant laissé entendre qu’il est disponible et au service de l’actuel pouvoir: « Nous avons également parlé agriculture. Avec 80 millions de terres arables et 40 millions irrigables, cela fait 120 millions. C’est le même espace cultivable que la Chine qui nourrit plus d’un milliard de chinois et plus de l’exportation. Il a été établi que le Congo peut nourrir deux milliards de bouches. Nous devons mettre tous les moyens qu’il faut pour que le Congo devienne vert ».

Plusieurs autres questions étaient au centre de ces échanges: « Nous avons parlé des défis de la scolarité des enfants, de la santé, etc. Nous avons aussi évoqué la manière de relever les défis. On ne peut pas gagner une guerre sans mettre de l’ordre dans l’armée. On ne peut gagner une guerre sans avoir des services de renseignements et de sécurité qui travaillent et qui sont proactifs, qui identifient les menaces et les devancent, qui donnent la vraie information aux hommes qui sont sur le terrain et au président de la République qui est le commandant suprême », a expliqué le président de l’UNC. 

Il a également apporté son soutien à Félix Tshisekedi qui reçoit davantage de critiques sur sa gestion de la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC.

« Certains pensent que le président doit descendre sur le terrain et commencer à tirer. Non, c’est une question qui concerne l’Armée qui est un outil de défense. Il faut lui donner les moyens, la vraie information, il faut l’encadrer ».