Grève à l’ESU : début des négociations entre gouvernement et les différents syndicats pour « un compromis dans un bref délai »

Début des négociations entre le gouvernement et les syndicats de l'ESU. Photo droits tiers
Début des négociations entre le gouvernement et les syndicats de l'ESU. Photo droits tiers

Le gouvernement congolais et les différents syndicats des professeurs, chefs de travaux, assistants, administratifs et ouvriers des établissements supérieurs publics ont ouvert ce mercredi 26 janvier, au bâtiment de la fonction publique, le dialogue en vue de trouver une solution à la grève déclenchée le 5 janvier dernier.

Sous la conduite du vice-premier ministre, ministre de la fonction publique, modernisation de l’administration et innovation public Jean Pierre Lihau Ebua, la délégation du gouvernement composé également du ministre d’Etat, ministre du Budget Aimé Boji Sangara et du ministre de l’enseignement supérieur et universitaire Muhindo Nzangi Butondo, se veut rassurant quant à un « compris dans un bref délai ».

« Les négociations que nous avons lancées aujourd’hui vont continuer puisque nous voulons dans le bref délai arriver à un compromis pour relancer l’année académique qui doit démarrer avec le système LMD. Nous sommes très confiants que ce travail va se faire dans la tranquillité », a déclaré le ministre de tutelle, Muhindo Nzangi. 

La vieille, à l’issue de la réunion d’évaluation de la première grève, le réseau des associations des professeurs des universités et instituts supérieurs du Congo (RAPUCO) avait annoncé la prorogation pour 21 jours de ladite grève. Dans son communiqué, le RAPUCO disait constater que « le gouvernement n'a pas assez de considération envers les Professeurs des universités, la plus haute crème intellectuelle du pays, victimes de leur propre loyauté et de leur patience ».

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En outre, il exigeait la réalisation « sans délai » de la totalité de son cahier de charges déposé en bonne et due forme auprès des instances compétentes.

La rentrée académique était censée intervenir le 5 janvier dernier. Les grévistes revendiquent l’amélioration de leurs conditions socio-professionnelles mais également la révision des récentes nominations des comités de gestion dans quelques établissements supérieurs « qui ne respectent pas les textes légaux », selon le RAPUCO.

Fonseca MANSIANGA