Contrôle des plaques d’immatriculation des véhicules : ACAJ appelle la police à agir avec fermeté et courtoisie pour notamment éviter des dérapages

les véhicules sur le Boulevard embouteillage
Ph. ACTUALITE.CD

Alors que la police annonce, à partir de ce lundi 1er novembre à Kinshasa, la reprise du contrôle des plaques d’immatriculations des véhicules pour sanctionner ceux qui circulent sans plaque, avec plaque voilée et/ou avec gyrophare ou encore ceux qui empruntent la voie publique dans le sens contraire, l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) appelle les agents de l’ordre à faire preuve de courtoisie en plus d’agir avec fermeté.  

Pour le coordonnateur d’ACAJ, Maître Georges Kapiamba, joint par ACTUALITE.CD, cela permettra d’éviter des dérapages pendant ledit contrôle.

« La première chose, nous soutenons cette mesure parce qu’il le faut, étant donné que les personnes qui se permettent  de rouler à bord des véhicules avec des plaques d'immatriculation bâchées ou qui se permettent de rouler dans le sens contraire en violant de manière intentionnelle et publique le code de la route sont des personnes  qui doivent être saisies conformément aux lois de la République et comme vous le savez, la police est le bras du gouvernement ou de la justice en ce qui concerne l'exécution de toute mesure tendant à rétablir l'ordre publique (…). Mais dans l'accomplissement de ce devoir, nous recommandons toujours aux policiers d'agir avec fermeté mais également avec courtoisie tout en prenant soin pour qu’il n’ait pas des dérapages dans leurs chefs »,  a déclaré Georges Kapiamba, coordonnateur d'ACAJ.

M. Kapiamba demande également à la police de pouvoir saisir et traduire devant l’autorité judiciaire tout celui qui osera ne pas se conformer à la loi au moyen de la corruption.

« Le trafic d'influence est une des formes de la corruption. Si la police arrive à constater ce genre des faits, elle devra vite se saisir de leurs auteurs et leurs complices puis les traduire devant l’autorité judiciaire compétente », a-t-il ajouté.

Dans son communiqué, publié vendredi, la police a annoncé que tout véhicule faisant l'objet des incriminations ci-haut dénoncées sera intercepté, saisi, mis à la fourrière et son chauffeur sera aussi sanctionné d'une forte amende.

A relire : Kinshasa : tout véhicule sans plaque d'immatriculation ou avec plaque voilée et gyrophare sera intercepté dès ce lundi 1er novembre (la police)

Pour rappel, la question du code de la route avait également été évoquée lors de la réunion du conseil des ministres du vendredi 8 octobre dernier. Au cours de cette rencontre, Félix Tshisekedi avait exhorté les membres du gouvernement, ceux de son cabinet ainsi que tous les hauts-cadres de la République à être les premiers à respecter le code de la route et prêcher par l’exemple.

Dieumerci Soba, stagiaire UPN