Le ministre des Droits humains, André Lite Asebeba, a rassuré les Nations Unies de l'engagement du Gouvernement congolais à en finir avec les violations des droits de l'homme, qui se commettent sur le territoire national.
Au cours d'un dialogue interactif organisé par le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme sur la situation en RDC, André Lite a quand même reconnu que beaucoup d'efforts sont encore à fournir afin de garantir un État de droit au pays.
« Pour réaliser les aspirations profondes du peuple congolais en matière d’État de droit, la route qui s’ouvre devant lui est sans doute encore semée d’embûches. Mais rien ne s’opposerait à la détermination du gouvernement à atteindre cet objectif, quel qu’en soit le coût », a rassuré le ministre Lite.
Devant le Sénat congolais en mai dernier, le ministre des Droits humains avait annoncé quelques réformes entreprises par l'Etat congolais dans ce domaine. Il s'agit de l’opérationnalisation du Centre national de prévention contre la torture, de l'adhésion de la RDC à l'initiative des princes volontaires de sécurité, de respect des droits de l'homme dans les industries extractives ainsi que de la mise en place du système d'alerte précoce en cas de violation des droits de l'homme dans les quartiers et communes.
Il avait également annoncé que l'initiation des élèves du primaire et du secondaire aux notions des droits de l'homme en partenariat avec le ministère de l'EPST et L'UNESCO ainsi que l'élaboration d'un guide pratique des droits de l'homme à l'usage des citoyens étaient parmi les projets du Gouvernement congolais en matière des droits humains.
Auguy Mudiayi