Depuis le 27 janvier, les nouvelles de l’arrestation de Nicole Kinyoma Kavira-coordinatrice du Mouvement des Indignés de la situation sécuritaire en RDC- par le général Kasongo circule sur les réseaux sociaux. Outre le fait d’exiger sa libération, une autre alerte a été lancée contre son transfert depuis hier 29 janvier auprès de l’ex-général Charles Bisengimana.
Contacté par ACTUALITE.CD, le général Kasongo affirme qu’il s’agit d’une “fausse alerte” et s’interroge “Le général Bisengimana a quelle structure ? Il a quelle fonction ? Il travaille où ? Est-ce qu’on peut transférer quelqu’un chez un individu ? Il a quelle qualité ? Il était Commissaire général, il n’a plus de fonction (...) Il est qui pour qu’on lui envoie quelqu’un ?” Cependant, le général Kasongo s’est réservé de tout autre commentaire concernant la jeune femme.
Pendant ce temps, les appels de soutien à la jeune femme se multiplient sur les réseaux sociaux notamment les Mamans Volontaires (une ONG pour la défense des droits des femmes) rappelant au président Tshisekedi le respect des instruments internationaux. “Excellence Monsieur le Président de la République démocratique du Congo, dans le respect des instruments internationaux ratifiés par la #RDC relatifs aux Droits Humains, dont la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, nous demandons la libération de #NicoleKinyoma.”
Pour rappel, après le dépôt d’un mémorandum au palais de la nation et un sit devant le siège de la Monusco pour exiger son départ, en septembre et octobre 2019, le Mouvement des Indignés de la Situation Sécuritaire en RDC (MISS) avait organisé un sit-in devant l’ambassade du Rwanda, pour exiger sa fermeture jusqu’au retour de la paix à l’Est de la RDC le 27 janvier à Kinshasa.
Prisca Lokale