La Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, a rencontré à Kinshasa lundi dernier Felix Tshisekedi, bouclant ainsi son séjour de cinq jours en RDC. Elle a rencontré plusieurs autres personnalités politiques et même les membres de la Société civile. A l’issue de sa mission, elle a déclaré avoir constaté une amélioration de la situation des droits humains.
« Dans l’ensemble, il y a une réduction de 3% du nombre des violations des droits de l’homme vérifiées. Cependant le nombre et la gravité demeurent préoccupants pour la population. Le fait que les acteurs étatiques soient responsables de la majorité de ces violations, à hauteur de 54%, m’inquiète particulièrement. Ils ont commis moins de violations, mais ont toujours la plus grande responsabilité », a t-elle déclaré dans une interview accordée à Radio Okapi.
Elle s’inquiète cependant que les agents étatiques soient responsables de la plupart d’abus dans le secteur des droits de l’homme.
« Les Forces armées de la RDC (FARDC) en particulier sont responsables du plus grand nombre de violations vérifiées, 28%, ce qui démontre qu’au-delà de leur limitations dans la protection des civils, elles ont un rôle actif en tant qu’auteur », a t-elle déploré.
Elle a cependant souligné les progrès au sujet du nombre de violations des droits fondamentaux de libertés, telle que l’ouverture de l’espace démocratique, le droit à la manifestation, à la liberté de la presse, la libération de prisonniers politiques. Elle parle d’une baisse de près d’un tiers, (-26%),