Palais présidentiel : en 2015, le gouvernement avait effectué un paiement de 320 452 USD pour les études de faisabilité

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Une lettre du cabinet de la présidence de la République, datée du 13 juin 2019, sollicitant une autorisation spéciale pour le projet de construction et de réhabilitation des bâtiments abritant la résidence et les bureaux du président de la République, et les bureaux de ses collaborateurs, situés à la cité de l’Union Africaine.

Selon le courrier que Deskéco a pu consulter, le marché a été attribué à la société Démocratic Congo High tech construction Company SARL, en sigle « DCHTCC ». Le coût des travaux est évalué à 180 millions d’euros.

« Le choix de la société susvisée comme attributaire du marché se justifie notamment par le fait qu’elle a une expertise avérée pour avoir déjà exécuté par le passé des travaux analogiques comme l’attestent les preuves en annexes », lit-on du courrier de la présidence de la République. Pourtant, le moniteur du guichet unique renseigne que la DCHTCC a été immatriculé le 14 juin 2019.

Inquiétude de la Société Civile

La publication de cette lettre a suscité une vague de réactions. Au niveau de la société civile spécialisée sur la question des finances publiques, on dénonce la violation de l’article 27 du décret portant manuel de procédure de la Loi relative aux marchés publics, qui stipule que « les marchés spéciaux ne concernent que l’acquisition des équipements ou fournitures et les prestations de toute nature, strictement liées à la défense nationale, à la sécurité et aux intérêts stratégiques de l’Etat… ».

Ensuite conformément à l’article 23 de la Loi relative aux marchés publics en République Démocratique du Congo, suite à sa jeunesse, la société Démocratic Congo High tech construction Comapny SARL, ne dispose pas de qualification requise pour accéder à un marché public. Lire la suite sur DESKECO.COM