RDC : au moins 10 combattants FDLR tués par l’armée à Masisi

Les FARDC en patrouille dans la périphérie de Beni après des affrontements avec des miliciens Mai-Mai ce lundi 22 octobre 2018 (Photo Yassin Kombi/ACTUALITE.CD)

L’armée a indiqué, ce mercredi 23 janvier, qu’au moins dix combattants FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda) ont péri dans les combats qui ont duré deux semaines dans les différentes localités du territoire de Masisi (Nord-Kivu). Plusieurs bastions de forces négatives où étaient notamment érigés les centres de formation militaire ont été également conquis ainsi que des armes récupérées.

Les dépendants de la dizaine de combattants tués ont été remis au service de désarmement, démobilisation, rapatriement, réintégration et réinstallation (DDRRR), a précisé le porte-parole de l’opération Sokola 2, le major Guillaume Ndjike Kaiko.

« Nous avons détruit le centre de gravité des FDLR qui se trouvait à Faringa. Nous l’avons conquis, occupé et consolidé. C’est à Faringa où ces rebelles avaient non seulement érigé un centre de formation des militaires mais aussi il y avait une académie pour former les officiers », a dit le major Guillaume Ndjike Kaiko au cours d’un point de presse.

L’officier souligne que les combats se poursuivent dans plusieurs poches de résistance rebelles dans la région de Masisi.

« Après la destruction de ce centre de gravité et la conquête de plusieurs de ces positions défensives, l’ennemi s’est retiré dans le groupement Osso avec l’intention de s’exfiltrer au Sud-Kivu. Là encore, les FARDC, sous le commandement du général de brigade Chaligonza Nduru Jacques, à partir de son QG avancé du Mont Kishusha, à Rubaya, dans le Masisi, les a contenus en stoppant net non seulement leur avancée mais aussi leur intention », a ajouté Ndjike.

Depuis octobre dernier, les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont lancé des offensives de « grande envergure » contre tous les groupes armés « nationaux et étrangers » dans le territoire de Masisi. C’est notamment les FDLR, les Nyantura, les NDC, les Maï-Maï.

Jonathan Kombi