RDC : Une messe d’action de grâce après la libération de Jean Pierre Bemba

<b>Sur demande du Mouvement pour la libération du Congo (MLC), une messe d’action de grâce a été organisée, ce mercredi 13 juin, à la paroisse Notre-Dame de Fatima, dans la commune de Gombe, à l'occasion de la libération du sénateur Jean Pierre Bemba, mardi, par la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, aux Pays-Bas. </b>

Plusieurs cadres et militants du MLC ont pris part à cette messe d’action de grâce.

Dans son homélie, l’Abbé Robert Molangi du diocèse de Lisala (Province de la Mongala) a déclaré : <i>“Nous sommes réunis, ici, pour glorifier l’éternel par rapport à  ce qu’il a fait pour la libération de notre sénateur Jean Pierre Bemba, à La Haye. Dieu a exhaucé notre prière que nous avions dit la semaine passée, de toucher le cœur de ses juges et cela s'est concrétisé. La joie d’aujourd’hui est parce qu’il a fini tous les problèmes, le moment difficile nous enseigne et ça nous donne aussi une autre manière de voir les choses car tout est grâce”</i>.

Le secrétaire général adjoint du MLC, Fidèle Babala, présent à la messe a placé la libération de M. Bemba sous le signe de la “<em>volonté divine</em>”.

<i>“C’était la marque de Dieu qui a permis que cela arrive, que cela surprenne le monde et bouleverse les uns et les autres. C’est ici où intervient le pouvoir de rendre grâce à Dieu qui a permis cela. Vivre selon les voies du Seigneur, le pouvoir satanique est impénétrable (...) Qu’il nous revienne pour continuer le combat des valeurs. Pendant dix ans, nous avons souffert et nous avons pleuré. Il y a beaucoup de gens qui nous ont fait du mal, qui ont fait du mal à Jean Pierre  Bemba, j’aimerais que toutes ces prières aillent dans la direction du pardon, parce que le pardon est une valeur qui libère et c’est ça dont nous avons besoin pour construire notre pays”</i>, a glorifié Fidèle Babala.

Le député Henri Thomas Lokondo (MP) a pris part à la messe.

La Cour Pénale Internationale a ordonné, mardi 12 juin 2018, la libération de Jean Pierre Bemba Gombo, après son acquittement cinq jours avant de lourdes charges de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité que sa milice avait commis en Centrafrique, entre 2002 et 2003.

<b>Joslin Baba</b>