<strong><span id="cch_f12960d0dc4df42" class="_mh6 _wsc"><span class="_3oh- _58nk">Le ministre de la Justice et garde des sceaux Alexis Thambwe Mwamba a annoncé mardi 8 mai en conseil des ministres la libération de 1 864 détenus dans le cadre des mesures de décrispation politique. </span></span></strong>
<span id="cch_f12960d0dc4df42" class="_mh6 _wsc"><span class="_3oh- _58nk">"<em>Le ministre de la justice a informé au conseil des ministres de la libération de 1864 condamnés éligibles,exception faite des condamnés fugitifs, des personnes condamnées pour faits de violences sexuelles, corruption, concussion, assassinat, meurtre, vol à mains armées, trahison, association des malfaiteurs, atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’État, détention illégale d’armes de guerre et toute infraction contre l’autorité de l’État et l’intégrité du territoire, crimes de guerre, crimes contre l’humanité et crimes de génocide</em>", peut-on lire dans le compte rendu du conseil des ministres. </span></span>
<span id="cch_f12960d0dc4df42" class="_mh6 _wsc"><span class="_3oh- _58nk">Plus de 4 000 détenus libérés depuis fin 2016, neuf autres arrêtés ministériels ont permis la libération de 717 condamnés et 11 arrêtés ministériels ont permis la libération conditionnelle de 1438 détenus, a ajouté le ministre de la justice, précisant qu'au total 4019 personnes ont été élargies. </span></span>
<span id="cch_f12960d0dc4df42" class="_mh6 _wsc"><span class="_3oh- _58nk">Le conseil a demandé au parquet et aux différents services, ainsi qu’à l’administration pénitentiaire de communiquer au ministère de la Justice les noms des détenus susceptibles de pouvoir bénéficier de la libération conditionnelle ou de la loi d’amnistie. Les mesures de décrispation impliquent notamment, la libération des prisonniers politiques dont, entre autres, Franck Diongo, Diomi Ndongala et Jean Claude Muyambo. Elles recommandent également le retour des exilés politique dont Moïse Katumbi, candidat déclaré à l’élection présidentielle, et Mbusa Nyamwisi. L’accord politique de la Saint-Sylvestre parrainé par les évêques de la Cenco souffre de manque d’application, selon l’opposition qui accuse la MP de l’appliquer à son gré.</span></span>
<strong>Stanys Bujakera Tshiamala</strong>