Henri Yav Mulang : « Il faut diversifier l’économie pour sortir de la crise actuelle »

<span style="font-weight: 400;">Henri Yav Mulang, ministre des Finances, espère que le Franc Congolais continuera à se refaire une santé. Au cours d’une conférence de presse tenue ce samedi, il a donné des éléments qui permettront de réduire l’inflation. </span>

<i><span style="font-weight: 400;">« On observe. On commence à se rassurer. Le travail se fait et c’est du bon travail. Notre garantie ? Nous allons mettre en pratique toutes les mesures qui ont été prises. L’autre garantie, c’est également le fait que le devoir de l’Etat est de maintenir la stabilité de la monnaie et d’éviter l’inflation afin que les investisseurs viennent. L’autre garantie, c’est pour nous, la nécessité de s’assurer que nous allons diversifier l’économie nationale parce que les potentiels agricoles, agropastoraux, industriels sont bien là. Il faut prendre des dispositions pour rendre notre économie endogène »</span></i><span style="font-weight: 400;">, a dit le ministre qui a également insisté sur l’urgence de casser la dépendance au secteur minier. </span>

<span style="font-weight: 400;">Fin juillet, au début de l’appréciation du Franc Congolais par rapport à la devise américaine, certains spécialistes étaient restés prudents, estimant que cette embellie ne serait que de courte durée.</span>

<span style="font-weight: 400;">L’effet saisonnier lié au paiement d’impôts et taxes à la fin de chaque mois par les opérateurs économiques et le gel des paiements à la Banque centrale du Congo étaient cités pour expliquer la stabilisation.</span>

<span style="font-weight: 400;">Le ministre Yav reconnaît cependant que la situation économique est difficile et que cela risque de prendre du temps pour retrouver une certaine sérénité. </span>

<i><span style="font-weight: 400;">« C’est vrai que le niveau des recettes ne suit pas. Il faut avouer qu’il y a quatre ans, nous sommes partis d’un taux de croissance de 9,4%. Nous sommes descendus à 6,5%. L’année dernière, nous étions à 2,4%. Il faut dire que notre économie connaît de sérieuses difficultés »,</span></i><span style="font-weight: 400;"> a-t-il ajouté.</span>