<span style="font-weight: 400;">La République démocratique du Congo (RDC) est le pays africain le plus affecté par les déplacements internes et forcés des populations en Afrique, a révélé dans un rapport le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA). </span>
<span style="font-weight: 400;">«</span><i><span style="font-weight: 400;">Avec 3,7 millions de personnes déplacées, la République Démocratique du Congo est le pays africain le plus affecté par les déplacements internes des populations», </span></i><span style="font-weight: 400;">indique le rapport consulté ce mardi 23 mai 2017 par ACTUALITE.CD.</span><span style="font-weight: 400;">
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</span><span style="font-weight: 400;">Cette forte augmentation, selon OCHA est concomitante « à</span><i><span style="font-weight: 400;"> la crise dans les Kasaï qui a poussé plus d’un million de personnes à quitter leurs habitations. Les femmes constituent 52% des personnes déplacées ; les familles d’accueil représentent, à 86%, la principale nature d’hébergement»</span></i><span style="font-weight: 400;">
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</span><span style="font-weight: 400;">Le reste de déplacés, soit 2,4 millions, est enregistré dans l’Est du pays, essentiellement dans la province du Nord-Kivu, suite à la persistante crise sécuritaire qui y sévit depuis plusieurs décennies.</span><span style="font-weight: 400;">
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</span><span style="font-weight: 400;">Sur l’ensemble du territoire national, «</span><i><span style="font-weight: 400;">8 des 26 provinces sont affectées par ces déplacements massifs des populations</span></i><span style="font-weight: 400;">», éclaire le document.</span><span style="font-weight: 400;">
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</span><span style="font-weight: 400;">Depuis plusieurs décennies, la RDC est confrontée à des crises sécuritaires et humanitaires récurrentes, engendrées notamment par son “instabilité politique”. </span><span style="font-weight: 400;">
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</span><span style="font-weight: 400;">Sa partie orientale (Est) est déstabilisée par plusieurs dizaines de groupes armés nationaux et quelques rébellions étrangères, traqués par l’armée gouvernementale et la brigade d’intervention de l’ONU.</span><span style="font-weight: 400;">
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</span><b>Christine Tshibuyi</b>