<span style="font-weight: 400;">Les premières assises sur l’impact de l’exploitation minière auprès des communautés locales se tiennent depuis ce lundi 23 mai 2017 dans la ville de Kolwezi (Lualaba). Initié par </span><span style="font-weight: 400;">l’Ong Open Society Initiative for Southern Africa (OSISA) </span><span style="font-weight: 400;">et ses partenaires, ce forum dénommé </span><b><i>Alternative Mining Indaba</i></b><span style="font-weight: 400;"> (AMI) vise à réfléchir sur le contraste qui existe entre l'écart considérable des potentialités minières que regorgent la RDC et son incidence sur le vécu quotidien de la population.</span>
AMI propose de rassembler les gouvernants, la société civile, les entreprises et les mineurs artisanaux pour discuter de la meilleure façon d’améliorer l’impact de l’exploitation minière sur les communautés minières et les villes minières. L’objectif principal de AMI est de promouvoir un secteur minier congolais propice, transparent, équitable et qui tient compte de l’environnement tout en améliorant le côté social. Son rôle est également de fournir une plate-forme des discussions à toutes les parties prenantes impliquées dans le secteur minier pour engager des échanges francs sur la valeur des minerais auprès de la population congolaise.
Plusieurs personnalités dont l’ambassadeur du Canada, le conseiller du chef de l'État en matière des mines, les membres de la société civile venus de toutes les provinces de la RDC et quelques délégués de la SADC, ont participé à l’ouverture de cette rencontre de trois (3) jours. Le gouverneur de la province de Lualaba se dit heureux et fier du choix porté sur sa province pour organiser cette rencontre. Richard Muyej Mangez Mans dit également attendre avec impatience les résolutions de cette réunion qui seront très bénéfiques dans le processus de développement des communautés locales.
La RDC vient d’emboîter les pas à l’Afrique du Sud, l’Angola, le Mozambique et la Zambie qui organisent déjà ces genres d’activités.
La République Démocratique du Congo (RDC) possède des minerais abondants et diversifiés. Et il y existe deux types d’extraction minière : industrielle et artisanale. L’exploitation industrielle est réalisée principalement par des sociétés d’Etat (actionnaires minoritaires) qui sont en coentreprise avec des sociétés étrangères ou par des entreprises privées seules. Le pays compte environ 2 millions de mineurs artisanaux. L’exploitation et le commerce des minerais du secteur artisanal sont hors de contrôle de l’Etat et ne contribuent pas de manière significative aux recettes publiques.
<b>Willy Akonda Lomanga/ Desk Eco </b>