La fraude douanière entre Kinshasa et Brazzaville a pris de l'ampleur près de trois ans après la fermeture partielle de ces deux frontières. Selon l’économiste Al Kitenge, cette fraude est devenue sauvage, clandestine et organisée autour entre autre d'un faux paradigme: aide aux personnes avec handicap.
Selon lui, les personnes vivant avec handicaps sont utilisées pour organiser la fraude. Il cite l’exemple de la contrebande de pagnes importés par des chinois après avoir fermée l'usine Utexafrica qu'ils avaient au préalable acheté.
Ces chinois, selon Al Kitenge, exportent actuellement vers le Congo Brazza des pagnes qui traversent frauduleusement à partir de Kinshasa.
L'économiste affirme également que ce commerce facile à structurer arrange les deux parties qui s'accommodent du désordre.
Selon des sources qui ont requis l'anonymat, certains opérateurs économiques, principalement des expatriés, font passer de grandes quantités de marchandises par des ports privés, bénéficiant de la complicité de certains agents des services d’assiettes. Ces sources pointent du doigt le port NOCAFEX à Kingabwa, dans la commune de Limete, où, selon eux, les marchandises en provenance de la chine passent inaperçus sans payer la moindre taxe.
Les responsables de ce port privé promettent de se prononcer prochainement sur ces accusations. Il en est de même de l’association des personnes vivants avec handicaps œuvrant dans le port ONATRA. La direction générale des douanes et accises (DGDA) n'a pas non plus réagi à cet effet.
Willy Akonda Lomanga, desk Eco