La MONUSCO dit avoir reçu des informations crédibles selon lesquelles un nombre important de personnes auraient été tuées au cours des affrontements entre des miliciens de Kamuina Nsapu et des membres des forces de sécurité congolaises à Kananga entre le 14 et le 17 mars 2017.
"<em>Je demande la cessation immédiate des violences à Kananga et dans la région du Kasaï, et déplore l'usage disproportionné de la force</em>", a déclaré Maman Sambo Sidikou, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en RDC.
"<em>Je demande également l'arrêt immédiat de toute restriction à la liberté de circulation de la MONUSCO, qui limite sa capacité à accomplir pleinement son mandat en RDC. Je demande aussi l'ouverture des enquêtes par les autorités compétentes sur les événements de ces derniers jours à Kananga, et que les responsables de toutes les violations des droits de l'homme soient traduits en justice</em>", a-t-il ajouté.
La mission onusienne dénonce également des restrictions à la circulation de ses forces.
«<em> La MONUSCO exprime également ses fortes préoccupations face aux restrictions imposées par les forces de sécurité à sa liberté de circulation à Kananga ces derniers jours, ce qui limite la capacité de la Mission à mettre en œuvre son mandat</em>», a dit Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en RDC.