<em>Ida Sawyer, chercheuse senior de Human Rights Watch sur la République démocratique du Congo, a demandé le </em>Conseil à « agir maintenant pour aider à empêcher une nouvelle escalade de la crise politique et une détérioration plus avancée de la situation des droits humains en République démocratique du Congo ». Elle a fait cette déclaration <em>devant le Conseil des droits de l'homme à Genève le 27 septembre 2016, au cours du </em>Dialogue interactif sur le rapport du Haut-Commissaire au sujet de la RD Congo à la 33ème session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100">Pour elle, <em>« il faut sans tarder des mesures fortes pour montrer que la répression ne reste pas sans conséquences, et pour aider à prévenir de nouvelles violences. Des enquêtes rapides et des rapports publics sur les violations des droits humains seront cruciaux, et nous exhortons le Conseil à soutenir le HCDH pour déployer de façon régulière une équipe composée d’experts, dotée d’une capacité de réaction rapide. »</em></blockquote>
<strong>Le gouvernement pointé du doigt.</strong>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"> <em>« Depuis janvier 2015, le gouvernement congolais a mené une répression brutale à l’encontre de ceux et celles qui se sont prononcés contre ou se sont opposés à des tentatives de prolonger la présidence du Président Kabila au-delà de la limite constitutionnelle de deux mandats, qui prend fin le 19 décembre 2016. Alors que les plans pour l’organisation des élections sont au point mort, des représentants du gouvernement et des forces de sécurité ont arrêté arbitrairement de nombreux dirigeants d’opposition et activistes, interdit des manifestations de l’opposition, fermé des médias, et tiré sur des manifestants pacifiques, » a t- elle déclaré.</em></blockquote>
<strong>Les violences des 19 et 20 septembre ont fait date.</strong>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><em>« La crise a atteint un nouveau sommet la semaine passée, quand des Congolais à travers le pays sont à nouveau descendus dans la rue pour protester contre les retards pris dans l’organisation des élections. À Kinshasa, des membres des forces de sécurité ont tué par balles au moins 50 personnes et détenu de nombreuses autres. Certains manifestants se sont également livrés à la violence, frappant ou brûlant à mort plusieurs policiers. »</em></blockquote>
<strong>D’après Ida Sawyer, il y a risque d’augmentation de la violence. </strong>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><em>« Le risque d’une augmentation de la violence, de l’instabilité, de la répression brutale, et d’un nouveau rétrécissement de l’espace politique dans les prochains mois est très réel. Alors que la fenêtre se ferme, nous croyons qu’il reste encore du temps pour influencer le cours des évènements. »</em></blockquote>