En mission officielle dans le Haut-Uélé, le ministre national des mines, Louis Watum Kabamba, a conduit, aux côtés du gouverneur de province, des députés nationaux et du Conseil provincial de sécurité, une opération de terrain ayant abouti au démantèlement d’un réseau de ressortissants chinois exploitant illicitement de l’or sur une concession appartenant à Kibali Gold Mines, dans le village de Gatanga, à Watsa.
Selon les constatations faites sur place, ces exploitants illégaux opéraient sans aucun titre minier ni autorisation légale de séjour pour exercer dans le secteur minier, en violation flagrante du code minier et de son règlement. Ils avaient aménagé leurs propres routes et barrières, à l’insu de l’Office des Routes et de l’OVD, empêchant tout contrôle de l’État.
Sur les sites clandestins, des engins lourds travaillaient jour et nuit, creusant le sol congolais dans une exploitation industrielle sauvage : aucune taxe payée, aucun respect de l’environnement, et des travailleurs congolais soumis à des conditions proches de l’esclavage.
Face à ce scandale, le ministre des Mines a agi. Sur ses instructions directes, il a été ordonné : l’arrestation immédiate des auteurs de cette exploitation illégale, avec le soutien du gouverneur et des députés nationaux présents sur le terrain ; La saisie de tous les engins et matériels utilisés illicitement ; L’arrêt total des activités sur les sites concernés.
Cette opération a été saluée unanimement par le gouverneur du Haut-Uélé, les députés nationaux et le Conseil provincial de sécurité, qui y voient un signal fort en faveur de la légalité, de la bonne gouvernance et de la protection des ressources nationales.
« L’exploitation minière doit profiter au peuple congolais, pas aux hors-la-loi », a martelé le ministre Louis Watum Kabamba, soulignant sa détermination à rétablir l’ordre, la transparence et la souveraineté de l’État dans tout le secteur minier congolais.
Depuis les airs, les images sont saisissantes : des cratères béants, des engins abandonnés, et des millions de dollars en fuite. Autant de preuves que la RDC perdait ses richesses dans le silence complice de l’illégalité.
Mais cette fois, le message est clair : plus jamais d’anarchie minière en RDC. La loi s’applique à tous, sans exception.
Cette action marque un véritable tournant pour la gouvernance minière en RDC. Il s'agit là d'une étape majeure dans la restauration de l’autorité de l’État dans les zones minières et confirme la volonté du gouvernement de faire du secteur minier un véritable moteur de développement durable au service du peuple congolais.
Bienvenu Ipan