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Tshopo : accalmie dans la région de Bafwasende après des affrontements entre l’armée et des présumés ADF, les populations redoutent les représailles des combattants islamistes
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Illustration/Ph. ACTUALITE.CD
- Sécurité
- Lundi 6 octobre 2025 - 09:58
Après des combats entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et des présumés ADF le week-end dernier, un calme précaire règne à Boyuli, sur la RN4, village situé à 9 kilomètres de Bafwasende centre.
Cependant bien avant ces affrontements, ces présumés ADF étaient déjà de passage dans le groupement Wanginda, secteur Barumbi. Le mardi 23 septembre, une dizaine de ces combattants avaient pillé de l'or au village Bangwabi. Des sources locales rapportent que les assaillants avaient promis de revenir pour une nouvelle mission.
Les combats du week-end suscitent la psychose au sein des populations qui craignent d’éventuelles représailles des présumés ADF dans les 18 villages du groupement Wanginda. Les sources d’ACTUALITE.CD indiquent que les assaillants avaient déjà annoncé une revanche sur les populations en cas d’attaque de l’armée.
« Ils sont déjà attaqués par nos militaires. Il faut les traquer. Il faut une opération de grande envergure pour nettoyer la forêt parce que lorsqu'ils rentrent, ils vont commencer à tuer. Ils peuvent apparaître à Nyasi, à Bakoroyi, à Bakoyi,...ils peuvent resurgir dans le groupement Wanginda », a expliqué notre source à Wanginda.
Ces combattants ont déjà opéré précédemment dans la région. En juin dernier, ils ont amené une dizaine de personnes dans le parc de la Maiko, dans le secteur Bakumu-d'Angumu, lors d’une incursion au village Kibinda. Le chef de ce secteur affirme qu'ils pillent les creuseurs artisanaux depuis 2024.
Ces présumés ADF sont venus de Lubero, au Nord-Kivu, en passant dans le secteur de Bapere. Pour atteindre Tshopo, ils ont traversé la rivière Lindi qui sépare Tshopo et Nord-Kivu. En franchissant cette limite naturelle, ils sont entrés à Ombiameda pour assiéger le village Bangwabi. Dans ce coin, les civils notent une faible présence des militaires.
Gaston MUKENDI
