Un vent de réformes souffle au Fonds National d’Entretien Routier (FONER), sous la houlette de son Directeur général Pierre Bundoki Ndongala. Mais ces changements, salués par les agents et validés par la hiérarchie, dérangent certains intérêts établis qui tentent aujourd’hui de freiner son élan.
La route, véritable « veine » de l’économie, reste un enjeu majeur pour le développement de la République Démocratique du Congo (RDC). Avec plus de 153 000 km de réseau routier dont moins de 10 % asphaltés, l’entretien et la modernisation des infrastructures constituent un défi colossal. C’est dans ce contexte qu’a été créé en 2008 le Fonds National d’Entretien Routier (FONER), outil stratégique pour soutenir la mobilité, l’intégration régionale et la croissance économique.
Trois ans de réformes en profondeur
Depuis sa prise de fonctions, Pierre Bundoki Ndongala s’est engagé dans une réforme en profondeur du FONER. Parmi les innovations phares :
Ces réformes, selon plusieurs sources internes, ont assaini la gestion et redonné confiance aux partenaires.
Sous sa direction, le FONER se prépare à passer du statut de fonds de deuxième génération à celui de troisième génération, avec élargissement des missions et renforcement des moyens. Un processus de réflexion de 18 mois est déjà soumis aux ministères de tutelle et au gouvernement. En parallèle, une démarche d’obtention de la certification ISO 9001 est lancée, gage de bonne gouvernance et de conformité aux standards internationaux.
Une cabale aux motivations opaques
Si les réformes suscitent l’adhésion d’une large partie des agents et de la hiérarchie, elles dérangent aussi certains intérêts particuliers. Ces groupes, qualifiés d’« officines égoïstes », tentent de mener une cabale contre le DG Bundoki dans l’espoir de conserver des privilèges. Mais ces attaques sont jugées « vaines » par de nombreux observateurs, face à la détermination affichée de l’équipe dirigeante.