PHC lance le projet « Bonobo » et officialise sa démarche vers une croissance verte et inclusive

signature du protocole d'entente entre Monique Gieskes et Junior Tshiteya, respectivement DG de PHC et Directeur exécutif de Save Tomorrow
signature du protocole d'entente entre Monique Gieskes et Junior Tshiteya, respectivement DG de PHC et Directeur exécutif de Save Tomorrow

La société Plantations et Huileries du Congo (PHC) a lancé, à travers sa fondation, le projet dénommé « Bonobo », visant à protéger cette espèce à la fois rare et « en danger » d'après l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), laquelle constitue le trésor pour la biodiversité mondiale et un patrimoine inestimable pour les scientifiques qui mènent les études sur la biologie de l'être humain.

Dans cette optique, PHC a signé, mercredi 16 octobre à Kinshasa, un protocole d'entente avec le Centre de Recherche en Écologie et Foresterie (CREF), qui a plus de 50 ans d'expérience dans l'étude scientifique du Bonobo et la préservation de la biodiversité dans le bassin du Congo. Le but de ce projet, à en croire la Directrice Générale Monique Gieskes, est d'offrir des alternatives économiques durables aux communautés locales qui vivent à proximité des Bonobos, ce primate dont le patrimoine génétique est identique à celui de l'homme à plus de 95%, qui ne vit qu'en en RDC, entre le fleuve Congo et la rivière du Kasaï.

En lieu et place de recourir au braconnage, ces communautés proches de cette espèce rare seront encouragées à adopter des activités génératrices de revenus, lesquelles tiendront compte du respect de l'environnement.

« Le projet Bonobo est une étape importante dans notre engagement pour la protection de la biodiversité. Nous croyons fermement que le développement économique ne doit pas se faire au détriment de la biodiversité. En protégeant les Bonobos, nous préservons une ressource essentielle pour la science et les générations futures, tout en construisant un avenir durable pour les communautés partageant leur habitat avec les Bonobos. Avec le projet Bonobo et notre stratégie de croissance verte et inclusive, nous montrons qu'il est possible de concilier progrès économique, bien-être des peuples et conservation de l'environnement », a expliqué Monique Gieskes, DG de PHC.

Faisant d'une pierre deux coups, PHC a signé un autre protocole d'entente avec l'organisation Save Tomorrow, représentée par son directeur exécutif Junior Tshiteya. Cette firme, spécialisée  dans la promotion de l'engagement des entreprises congolaises en faveur d'une économie durable, accompagnera PHC dans l'évaluation du bilan carbone et la formulation et la mise en œuvre d'une stratégie de croissance durable dans sa démarche vers une croissance verte et inclusive guidée par l'objectif du zéro émission nette. 

À travers cette démarche, PHC entend adopter des pratiques innovantes devant permettre l'accroissement de sa productivité et la réduction des vulnérabilités face au changement climatique, afin de renforcer la résilience socio-économique des communautés. D'après l'entreprise, « cette approche répond au double défi de satisfaire les besoins immédiats du développement national tout en préservant les ressources naturelles pour les générations futures. »

« En formulant une stratégie de croissance verte, PHC entend définir son empreinte carbone et mettre en place des projets connexes tels que la gestion des effluents des usines et des déchets agricoles, la production des énergies renouvelables, et la reforestation afin de diminuer notre empreinte carbone et contribuer à l'objectif du Zéro Émission Nette, en conformité avec l'Accord de Paris de 2015 », a précisé le Professeur Bokanga Mpoko, Directeur Exécutif de la Fondation PHC.

À propos de PHC 

PHC est un pilier de l’économie nationale et le plus grand employeur privé en RDC, avec plus de 10 000 employés sous contrat direct. Entre 2021 et 2024, l’entreprise a recruté 3 500 nouveaux employés, contribuant ainsi, de manière significative, à la réduction du chômage dans le pays. Depuis que l’actionnaire majoritaire, Kuramo Capital Management, a mis en place un nouveau leadership congolais en 2021, PHC s’est engagée sur une voie de croissance durable, axée sur la prospérité partagée et la responsabilité sociale. Avec une croissance annuelle moyenne de 20 % et des projets ambitieux en développement, PHC est bien placée pour continuer à être un leader dans le secteur de l'huile de palme en Afrique.

Par ailleurs, PHC s’engage à améliorer les conditions de vie des communautés locales en investissant dans la santé, l’éducation et les infrastructures. La société dispose d’un vaste réseau de 4 hôpitaux modernes, dotés d’une capacité d’accueil de 460 patients, ainsi que de 3 centres de santé et 18 dispensaires pour les soins de première nécessité. PHC a également construit et équipé 24 écoles primaires, accueillant plus de 7 000 enfants, et installé 71 forages pour fournir de l'eau potable aux communautés environnantes. La production d’huile de palme de PHC est repartie sur ses 3 sites d’opération situés dans le Nord-Est de la RDC notamment à Boteka (Province de l’Equateur), Yaligimba (Province de la Mongala) et Lokutu (Province de la Tshopo).

À propos de la Fondation PHC

Lancée le 05 septembre 2023 à Lokutu, dans la province de la Tshopo, la Fondation PHC a comme vision de créer des communautés rurales prospères et durables. Son objectif principal est d'amplifier et d'étendre les actions de développement social initiées par PHC dans le cadre de sa responsabilité sociétale d'entreprise.

La Fondation PHC s'engage à apporter des projets de développement économique et social aux communautés rurales, en mettant l'accent notamment sur l'encadrement et le renforcement des capacités des producteurs agricoles, la production de semences améliorées pour contribuer à l'Agenda de transformation de l'agriculture nationale ATA- RDC), l'autonomisation des jeunes et des femmes à travers l'entreprenariat, la promotion des logements abordables en milieu rural, la protection des espèces en danger, la promotion des énergies renouvelables, l'amélioration du bien-être vital (santé, hygiène, accès à l'eau, bonne nutrition) en milieu rural et l'appui à un enseignement de qualité.

Samyr LUKOMBO