Artiste et directeur de l’espace culturel des Mwindeurs, Niamba Malafi revient d’un mois à la prison centrale de Makala, avec lui 5 danseurs du groupe Unity danse qui ont purgé la même peine. Invité du podcast de la culture, il s’est confié sur son séjour dans cette maison carcérale et ses activités culturelles après ce passage qui l’a marqué.
Il sort de la prison avec un tas d’histoires à raconter, de questions et de projets. Aller en prison pour une cause culturelle est comme une mort en plein exercice de son travail, d’où l’expression “ Mort en exercice ” qu’il a réadaptée pour son cas. Cette expression fait également objet du titre d’un spectacle que Malafi a pensé et dont l’extrait sera présenté ce samedi 21 septembre à la maison culturelle des Mwindeurs.
« Je suis sorti avec pas mal de projets artistiques, c’était aussi un moment de création ou une résidence de recherche pour un artiste … Peut-être qu’on va même proposer des programmes d’accompagnement pour la réinsertion sociale sur les secteurs qui vont aller avec les instruments culturels en prison. Pour moi, c’était une résidence de recherche », dit-il dans ce podcast.
Étant artiste, Malafi compte tout retranscrire en spectacle, car il estime que c’est le meilleur endroit où il peut trouver des réponses qui restent pendantes à ses différentes questions, entre autres, sur le côté juridique de la liberté d’expression artistique.
Dans cette interview avec Kuzamba Mbuangu, il se confie sur son séjour dans cet endroit où les rêves se frottent à l’irrationnel, les plus forts résistent, certains se créent, d’autres s’éclipsent.
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