Dans la ville de Kinshasa, l'art urbain s'exprime à cœur ouvert pour raconter et propager l'histoire d'une culture dont l’histoire est récente en RDC. En août 2023, le collectif Moyindo Tag a initié Kinshasa Urban Art Festival, un évènement qui met en valeur différentes formes d’arts urbains. Tenu sur deux jours à la première édition, cette année, l’aventure est prévue de se dérouler sur une semaine entre le 21 et le 28 septembre prochain, au quartier Matonge, à Ndaku ya la vie est belle.
A ACTUALITÉ.CD, l'artiste visuel, initiateur et promoteur de ce festival, Tata Nizoo déclare son désir de voir cette édition se dérouler dans un état d'esprit innovant.
“Je veux que cette deuxième édition puisse se passer dans un esprit d'innovation. Pour cette deuxième édition, nous allons beaucoup plus innover. Il y aura beaucoup d’activités et beaucoup d'expériences. Dans cette édition, c'est des choses que les gens n'ont pas encore vu”, a-t-il confié.
Et d'ajouter :
“Il y a une particularité qui est la partie digitale. Il y aura une soirée spéciale pour faire de la musique électro urbaine. Il y aura beaucoup de particularités pour cette édition”.
La durée de la deuxième édition de ce festival se justifie par l'ajout des disciplines et la multitude des activités que prévoit cette célébration urbaine.
“La première édition était pour l'expérience. C'est vrai qu'on était déterminés à l'organiser et il fallait faire ça en raccourcis. La deuxième édition, on va faire ça en 7 jours parce qu' il y aura plusieurs activités et par rapport à toutes ces activités, on a jugé de faire ça en une semaine. Il y aura des ateliers de formation, des expositions, des projections, des conférences, des concerts, des défilés de mode, etc. Il y aura tellement d'activités, on va faire ça en 7 jours pour faire une très bonne répartition, question de permettre aux festivaliers de s'égaler”, a détaillé l'initiateur et promoteur du festival.
Tata Nizoo, initiateur et promoteur de Kinshasa Urban Festival, voit à l’évidence cet événement comme la vitrine culturelle africaine et congolaise en particulier, qui offre la possibilité aux jeunes kinois de vendre leur talent en faisant la promotion des arts urbains.
Sur le long des avenues et quartiers kinois, les œuvres de l'art urbain se font voir, entendre et désirer. Ils définissent la passion des jeunes kinois dans un monde de rêve mais cet art est encore considéré par certains comme des actes de délinquance et de vandalisme.
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Plamedi PUNGWE, stagiaire UNIKIN