Élections au Sankuru : le parti politique "Action Pour le Peuple" se dit victime de "fausses accusations" sur la fraude électorale à Lomela

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Photo d'illustration.

Le parti politique Action Pour le Peuple (APP) se dit victime de "fausses accusations" sur la fraude électorale à Lomela dans la province du Sankuru. Dans une déclaration, le parti politique de Jean-Albert Ekumbaki Ombata, Secrétaire général au gouvernement, accuse deux candidats, principaux challengers, d'être à la base de ces allégations. 

Ce parti politique précise que la vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux où l'on voit le candidat Norbert Yamba Yamba en train d'accuser l'APP et les agents de la CENI d'avoir orchestré la fraude électorale au siège de cette formation politique à Lomela, n'est pas le cas. 

"Ce qu'on nous présente tantôt comme résidence du candidat Ekumbaki Ombata tantôt comme siège de son parti politique APP, n'est en réalité qu'une insulte", déclare ce parti politique. 

Pour l'APP, la vidéo partagée sur les réseaux sociaux vise à salir l'image de l'initiateur de leur parti Jean-Albert Ekumbaki Ombata. 

"Tous ceux qui sont épris du sens du patriotisme et qui peuvent revoir la vidéo en toute objectivité, il s'agit en réalité des agents de la CENI qui, après avoir déposé les machines et kits électoraux à l'antenne de la CENI, se sont rendus à leur résidence qui était derrière la permanence de l'APP en vue d'arranger leurs plis conformément aux recommandations de la CENI. Curieusement et contre toute attente, Norbert Yamba Yamba qui était dans son hôtel juste à côté de cette parcelle aperçoit ces agents de là où il était et décidera de créer un incident sans la moindre connaissance des faits", explique l'APP.

À son tour, le parti politique APP accusent les candidats Norbert Yambayamba et Bernard Mpetshi, membres de l'Union Sacrée, d'avoir battu campagne pour un candidat de l'opposition. 

Notons que la commission d'enquête mise en place par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour examiner les actes frauduleux commis par certains candidats pendant le déroulement des élections du 20 décembre dernier a dévoilé,  vendredi 5 janvier, ses premières conclusions. Quatre vingt deux (82) candidats sont impliqués sur l’ensemble de la République. Ils ont été invalidés avant la publication des résultats provisoires. 

C’est tard dans la soirée de ce vendredi que Patricia Nseya, rapporteure de la CENI, a communiqué cette liste assortie des motifs ayant conduit à cette décision prise à l'encontre de chacun des candidats concernés. Fraude, corruption, détention illégale des DEV, vandalisme des matériels électoraux et intimidation des agents électoraux sont les principaux griefs retenus contre ces candidats. 

Parmi ces candidats, il y a entre autres Evariste Boshab, Victorine Lwese, Sam Bokolombe, Monalux Pauline, Antoinette Kipulu, Mabaya Gizi, Kin Kiey Mulumba, Dider Manzenga, Manuanina, Charles Mbuta Muntu, Gaby Manbengi, Yannick Ngandu, Jeannot Binanu, Nsasa marie nelly,Tatiana Pembe, Gentiny Ngobila Mbaka, Colette Tshomba, Nsingi Pululu, Willy Bakonga, etc.