Lancement du projet AVENIR en RDC :le FIDA encourage l'équipe du projet et le gouvernement à travailler pour atteindre les objectifs fixés

Photo
La Directrice Adjoint de l'AFD, le représentant pays de la FIDA, le SG à l'agriculture et le SG au développement Rural

Les travaux de l'atelier de lancement du projet « Autonomisation par la valorisation de l’entrepreneuriat agricole et rural sensible à la nutrition, inclusif et résilient » (AVENIR) se sont clôturés à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo. Cet atelier organisé du lundi 4 décembre à vendredi 8 décembre 2022 a permis aux parties prenantes de s'approprier le projet, de comprendre les différents contours pour une meilleure execution sur terrain.

Au nom du ministre de tutelle José Mpanda, José Ilanga Secrétaire Général à l'Agriculture a remercié le président de la République pour sa vision de la revanche du sol sur le sous-sol. À l'en croire, les résolutions de cet atelier permettra à la coordination du projet ‘‘Avenir’’ de bien le gérer  grâce aux outils présentés par les différents orateurs.

"Je vous exhorte à demeurer disposer aux sollicitations du comité définitif mis en place afin de leur assurer un accompagnement technique d'immersion qui pourrait s'avérer nécessaire dans une certaine mesure grâce à toutes les présentations faites par les intervenants. Cet atelier permettra la coordination du projet AVENIR nouvellement installé de mener à bien la gestion dudit projet grâce aux outils nous présenter par les différents orateurs et qui ont permis non seulement à la coordination du projet AVENIR mais aussi à toutes les parties prenantes de bien appréhender le projet AVENIR" a déclaré le Secrétaire Général à l'Agriculture dans son mot de clôture.

Il a précisé que les travaux de cet atelier viennent de poser des jalons et gages de sa réussite. Dans ce cadre les différentes parties prenantes ont proposé des jalons lesquels le secrétariat technique a coulé  sous forme de la feuille de route pour guider la coordination du projet. Il a invité le comité définitif à se mettre au travail avec les membres sortants du Comité préparatoire pour l’élaboration des outils nécessaires ainsi que le chronogramme des activités pour l’exercice 2024.

"Ces travaux ont visé à poser les jalons gage de la réussite du projet que les différentes parties prenantes ont proposé et que le Secrétariat technique nous a coulé sous forme de la feuille de route pour guider la coordination du projet. Les travaux étant clôturés, nous invitons le comité définitif à se mettre déjà au travail avec les membres sortants des comités préparatoires en vue de préparer le PTBA, le PPM ainsi que le chronogramme des activités pour l'exercice 2024 qui seront validés par le comité de pilotage et là je tiens à rassurer FIDA que l'AFD que la réunion se tiendra effectivement le lundi 11 décembre 2023" a rassuré le représentant de José Mpanda

Pour sa part, Docteur Valentine Achancho, directeur et représentant pays du Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA) a indiqué que l'organisation de cet atelier a marqué le début effectif du projet AVENIR. Occasion pour lui d'interpeller les différentes parties prenantes sur la nécessité d'obtenir les résultats poursuivis derrière ce projet.

"Aujourd'hui où nous sommes dans le lancement en réalité tout ce que nous avons fait derrière,on peut l'oublier c'est-à-dire tout le chemin qu'on a parcouru,il faut l'oublier parceque c'est maintenant là l'AVENIR, c'est maintenant que le maçon est au pied du mur pour que les espoirs que nous avons suscité ne puissent pas être lettres mortes, pour que les éléments que nous comptons faire puissent être informés en réalité et celà repose entre les mains de deux personnes ou alors deux institutions il y a l'équipe du projet en tant que équipe et il y a le gouvernement représenté par le président du comité de pilotage ( NDLR : ministère de l'agriculture) qui doit ouvrir l'oeil et mobiliser tout le monde. Nous autres partenaires techniques et financiers on vient une ou deux fois par an pour voir si ça avance mais ceux qui sont là cheville ouvrière c'est l'équipe du projet mais également le ministère de l'agriculture c'est un défi important" a interpellé Docteur Valentine Achancho, directeur et représentant pays du Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA).

Et d'ajouter :

"Je tiens à remercier les organisations des producteurs qui sont en faite des bénéficiaires représentants des bénéficiaires de ce projet mais en fait ils doivent aussi jouer le rôle de contre pouvoir et de structure de contrôle et de supervision à leur niveau pour qu'ils s'assurent que les appuis qui sont proposés par le projet s'adaptent à leur situation mais aillent jusqu'aux bénéficiaires directs, résolvent leurs problèmes. Ce que nous voulons voir lorsque nous venons à mi parcours ce n'est pas de voir les activités du projet déroulées c'est-à-dire nombre de kilomètres de route, nombre des magasins mais c'est de voir quel est le changement qu'après avoir fait toutes ces choses apporté dans la vie des populations"

Ce projet de sept ans, cofinancé par le Fonds International de Développement Agricole et l’Agence Française de Développement, vise à améliorer la situation nutritionnelle et réduire la pauvreté dans les provinces entourant la Ville-Province de Kinshasa, à savoir Kongo Central, Kwango, Kwilu et Mai-Ndombe.

Le Projet AVENIR, d’un coût global de plus de 213,5 millions de dollars américains, a pour objectif de soutenir la transformation durable de l’agriculture familiale et la gestion des ressources naturelles, contribuant ainsi à l’atténuation du changement climatique et à l’amélioration des revenus et de la diversité alimentaire des ménages. Placé sous tutelle du ministère ayant dans ses attributions l’Agriculture, ce projet met l’accent sur le désenclavement des bassins de production et la promotion de l’entrepreneuriat agricole pour créer une chaîne de valeur.

Le Projet vise à augmenter, à hauteur de 30%, les revenus de 80% des producteur·rices des zones d’intervention, avec une augmentation de 30% des rendements des principales spéculations, tout en assurant que 50% des ménages a amélioré sa sécurité nutritionnelle ; il vise aussi à réhabiliter 670 km de pistes rurales et 15 ports fluviaux et à moderniser 21 marchés territoriaux existants pour permettre une augmentation de 30% de la commercialisation des excédents agricoles, portée par 8 500 initiatives d’entreprenariat rural et agricole, principalement conduites par des organisations de producteur·rices (coopératives), des femmes et des jeunes qui auront été soutenues dans les différentes chaînes de valeur agricoles (dont 30% à haute valeur nutritionnelle).

Clément MUAMBA