Une recherche réalisée par Alive & Thrive et publiée par le Health Policy and Planning Journal en juin 2019, repris par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) ainsi que le ministère de la santé dans leur communiqué du mardi 16 août, a permis de chiffrer les conséquences économiques d’un allaitement inadéquat en RDC.
« Cette étude révèle que les pratiques optimales d’allaitement maternel ont le potentiel de : sauver près de 27.000 décès d’enfants de moins de 2 ans (causés par la diarrhée et la pneumonie) ; Prévenir presque 341 décès de mères dus au cancer et au diabète de type II ; Rapporter à l’économie presque 900 millions de dollars américains soit 2,8% du Revenu National Brut (RNB) à travers l’amélioration des capacités cognitives des enfants et la prévention d’une mortalité précoce et la réduction du risque de mortalité maternelle », rapporte UNICEF et le ministère congolais de la santé.
Toujours selon cette recherche, l’allaitement maternel permet de réduire les dépenses des familles liées au traitement de maladie (diarrhée, pneumonie etc.), l'achat des substituts de lait maternel, etc.
L'allaitement maternel présente également des avantages importants pour les mères : il accélère la récupération après l'accouchement, retarde le retour du cycle menstruel, ce qui permet d'espacer les naissances et réduire le risque de cancers des ovaires et du sein.
Thérèse Ntumba